• Aussitôt dit, aussitôt le trio se mit à l’action rejoignit Sledge et Dante dans les coulisses après que Köylen ait amoureusement embrassé Calypso pour se donne de la force.

    Le moment fatidique était arrivé. Ils allaient performer pour la dernière fois sous le nom de Generation X. Tout comme le premier soir et les huit autres soirs après, leur gorge était serrée... mais cette fois, elle l’était bien plus.

    Aussi, en plus d’être diffusé en live sur MTV Pulse et YouTube, un Blu-ray serait réalisé pour l’occasion et le trio avait décidé de verser 50% des bénéfices aux parents du jeune Seppo. Ils savaient pertinemment que ça n’aiderait pas à le ramener à la vie mais c’était le moins qu’ils pouvaient faire pour saluer sa mémoire.

     

    ~ 402 ~

     

    Quand le rideau tomba pour la dernière fois, ils s’imprégnèrent de l’énergie de la salle pour se donner de la force alors que le public criait à plein poumon.

     

    - Ça y est... Nous y sommes ! Se contenta de dire Köylen. Il dit ensuite à peu près le même speech que lors des 9 autres concerts. - Je veux que vous donniez tout ce que vous avez ce soir ! Que cette soirée reste inoubliable aussi bien pour vous que pour nous !

     

    ☠ ☠ ☠

     

    Après près de deux longues heures et demi de musique endiablé où les fans du monde entier chantèrent les tubes du groupe à tue-tête, l’heure de la dernière chanson arriva.

     

    Daughtry - Heavy is the Crown ♬
    My trad’!

     

     

    ~ 402 ~


    Never needed any reason - Je n’ai jamais eu besoin d’une raison
    To find deliverance - Pour trouver le salut
    Like a cancer running through my veins, oh - Comme un cancer coulant dans mes veines, oh
    That's never gonna give in - Qui ne baissera jamais les bras

    See 'em march like lambs to the slaughter - Regarde-les marcher tels des moutons vers l’abattoir
    Toy soldiers lined up on the altar - Des soldats de plomb alignés sur l’autel
    I was never meant to drink that water - Je n’ai jamais été destiné à boire de cette eau
    And they'll remember me - Et ils se souviendront de moi
    when I'm underground - quand je serai sous terre

     

    ~ 402 ~


    Heavy is the crown - Lourde est la couronne
    Never falter, never let 'em bleed you out - Ne faibli jamais, ne les laisse jamais te démolir
    I'll be still standing - Je me tiendrai toujours debout
    when they try to bring my castle down - Quand ils tenteront de renverser mon chateau
    I'll never bow down, - Je ne m’agenouillerai jamais,
    Heavy is the crown - Lourde est la couronne

    Heavy is the crown, heavy is the crown, oh - Lourde est la couronne, lourde est la couronne, oh
    Heavy is the crown - Lourde est la couronne

     

    ~ 402 ~


    With the weight of the world crashing - Avec le poids du monde qui s’effondre
    Pushing you closer to the edge - Te poussant plus près du précipice
    You find a way to get a little bit stronger - Tu trouves le moyen d’être un peu plus fort
    To fight off the demons, yeah - Pour combattre les démons

     

    ~ 402 ~


    See 'em march like lambs to the slaughter - Regarde-les marcher tels des moutons vers l’abattoir
    Toy soldiers lined up on the altar - Des soldats de plomb alignés sur l’autel
    I'll rise, hell or high water - Je me relèverai, coûte que coûte
    And you'll remember me - Et vous vous souviendrez de moi
    when I'm underground - quand je serai sous terre.

     

    ~ 402 ~


    Heavy is the crown - Lourde est la couronne
    Never falter, never let 'em bleed you out - Ne faibli jamais, ne les laisse jamais te démolir
    I'll be still standing - Je me tiendrai toujours debout
    when they try to bring my castle down - Quand ils tenteront de renverser mon chateau
    I'll never bow down, - Je ne m’agenouillerai jamais,
    Heavy is the crown - Lourde est la couronne

     

    ~ 402 ~


    Everything will fade away - Tout ça disparaîtra
    Nothing in this world is meant to stay - Rien dans ce monde n’est fait pour durer

     

    ~ 402 ~


    Heavy is the crown, heavy is the crown, oh - Lourde est la couronne, lourde est la couronne, oh
    Heavy is the crown, heavy is the crown, oh - Lourde est la couronne, lourde est la couronne, oh
    Heavy is the crown, heavy is the crown, oh - Lourde est la couronne, lourde est la couronne, oh
    Heavy is the crown - Lourde est la couronne

     

    ~ 402 ~


    Heavy is the crown - Lourde est la couronne
    Never falter, never let 'em bleed you out - Ne faibli jamais, ne les laisse jamais te démolir
    I'll be still standing - Je me tiendrai toujours debout
    when they try to bring my castle down - Quand ils tenteront de renverser mon chateau
    I'll never bow down, - Je ne m’agenouillerai jamais,
    Heavy is the crown - Lourde est la couronne

     

    Heavy is the crown, heavy is the crown, oh - Lourde est la couronne, lourde est la couronne, oh

     

    ~ 402 ~

     

    Après la fin de la dernière note de cette dernière chanson, Sebastian, Korben, Dante et Sledge quittèrent leurs instruments afin de rejoindre Köylen sur le devant de la scène où le public était des plus bruyants.

    La plupart des spectateurs étaient en pleur et cela fut une image assez triste à voir. Le trio Gen X ne pensaient vraiment pas qu’ils mettraient des gens dans cet état juste avec leur musique.

    Ils les saluèrent et leur envoyèrent des baisers pendant quelques minutes, voulant gratter le plus de temps possible avec eux.

     

    - C’est un déchirement de vous quitter. Dit Köylen qui ne retenait plus ses larmes. - Jan et Torsten nous manquent atrocement chaque jour qui passent et pendant cette série de concert, vous leur avez rendu hommage en vous éclatant et en passant un bon moment avec nous ! Merci à Sledge et Dante de nous avoir rejoint pour ce projet. On remercie également nos familles et amis de nous avoir soutenus mais surtout... Merci à  vous ! Merci de nous avoir suivis pendant ces huit années ! Nous ne serions rien sans vous ! On vous aime !!


  •  The Cat and Owl- Jesus to a Child (George Michael Cover) 

     

    Le 16 août 2013.

    Maternité de l’Hôpital d’Helsinki. 20h00.

     

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    Ça y est. Le jour J était enfin arrivé. Trois petits Hietala-Pawelski allaient venir au monde pour le plus grand bonheur de leurs jeunes parents.

    Quand Köylen se présenta au service, le docteur Ravaaska et deux sages-femmes les reçurent dans la plus grande intimité et prirent le temps de réexpliquer la procédure tout en les rassurant du mieux qu’elles le pouvaient.

    Bien que l’accouchement par césarienne était le meilleur moyen de garantir la survie des triplés, cela n’en restait pas moins un acte chirurgical donc comportant des risques. Mais dans l’ensemble, le futur papa était serein et savait que Calypso était entre de très bonnes mains.

     

    - Je serai juste à côté, d’accord, ma puce... ? Dit Köylen à la jeune femme qu’il sentait assez stressé. - Tout va très bien se passer ! On va enfin rencontrer nos bébés ! S’exclama-t-il, heureux comme tout.

    - J’ai si hâte. Répondit-elle, le regard larmoyant. - Je t’aime, Köy...

    - Je t’aime aussi, Caly. Très fort... Toi et ces petits bouts de choux, vous êtes mon monde.

     

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    - Nous allons commencer à préparer mademoiselle Hietala pour l’intervention ! Annonça le Dr Ravaaska à ce petit couple qu’elle trouvait tellement mignons. - Nous vous appellerons dès que nous aurons terminé.

    - Ça marche ! Acquiesça le grand brun. - À tout à l’heure, mon cœur. Ne vous faites pas trop désirer !

     

    Il eut le temps d’entendre ricaner Calypso avant que la porte du bloc opératoire ne se ferme derrière lui.

     

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    Köylen commença alors à faire les cents pas, un sourire niais au visage. Est-ce qu’il aurait imaginé devenir père à à peine 22 ans ? Non. De triplés ? Encore moins ! Quelqu’un lui aurait dit il y a cinq ans que ce serait sa destinée, il aurait sûrement insulté la personne d’imbécile...

    Avant de rencontrer Calypso, il se voyait devenir père sur le tard. Quand il aurait fini de bien profiter de sa vie de star du rock. Il se voyait trouver une femme mentalement stable qu’il aimerait assez pour avoir envie de se reproduire avec, et il aurait fait sa petite tribu tranquille entre la Finlande et l’Allemagne.

    Finalement, la vie lui fit le cadeau de réellement tomber amoureux d’une super nana et de commencer sa famille bien plus tôt.

     

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    Il soupira de contentement et s’adossa contre le mur. 

    À ce moment important dans sa vie d’homme, il se faisait le film de toute sa vie et pensa à tous les petits et grands événements qui le menèrent à cet instant précis. Surtout, il pensait à sa chère mère et à comment elle l’avait si bien éduqué et aimé de plus profond de son être.

    C’était exactement le même amour qu’il comptait transmettre à ses enfants et il voulait profiter de chaque secondes avec eux. Ses expériences lui avaient bien appris que la vie ne tenait qu’à un fil et qu’au fond, on était rien dans ce monde.

     

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    On pouvait aller se coucher un soir et ne jamais se réveiller... ou encore délirer avec ses amis et ne plus exister d’un simple claquement de doigt juste après.

    Ce n’était donc pas parce qu’il avait lui-même échappé à la mort qu’elle ne viendrait pas le rechercher plus tard. Il allait donc faire le nécessaire pour mener la vie la plus remplie d’amour et de joie possible.

     

    ☠ ☠ ☠

     

    Une heure et demi plus tard.

     

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    Köylen était tellement perdu dans ses pensées qu’il ne vit pas le temps passer et sursauta quand une sage-femme lui tapota l’épaule.

     

    - L’intervention s’est bien passée. Vous avez deux fils et une fille en excellente santé. Toutes mes félicitations !

    - Merci ! S’exclama Köylen, en pleurant de joie.

    - Si vous voulez bien me suivre. Lui demanda-t-elle en empruntant une autre porte.

     

    Ils marchèrent quelques secondes pendant lesquelles la praticienne lui expliqua que Caly et leurs bébés avaient été transférés dans leur chambre après l’accouchement. Köylen, les yeux et les joues toujours aussi humides et rouges écouta religieusement la jeune femme mais n’attendait qu’une seule et unique chose.

     

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    Quand il entra enfin dans la chambre, il croisa immédiatement le sourire éclatant et les larmes de joie de Calypso. Il se précipita vers elle et l’embrassa passionnément.

     

    - Ils sont si beaux, Köy... Réussit-elle à dire entre deux sanglots.

     

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    C’est à ce moment-là qu’il entendit des petits gazouillis derrière lui et très lentement il se retourna pour se retrouver face à trois petits berceaux. Il se dirigea vers eux avec cette petite appréhension et quand il vit enfin ses trois bébés, il se sentit submergé par cet amour inconditionnel.

     

    - Bonsoir, mes amours... Vous êtes magnifiques. Dit-il de sa voix douce.

     

    Lauri et Liev étaient comme prévu des jumeaux identiques. Ils avaient hérité de son nez et des yeux marron de leur mère. Ozvan, sa petite princesse, elle, avait hérité des yeux de sa grand-mère et de son papa pour le plus grand bonheur de ce dernier.

     

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    Il avait envie de les prendre dans ses bras tous les trois mais il décida de prendre sa fille parce qu’elle avait l’air d’être la plus agitée. Il s’y prit avec beaucoup de précaution. Elle était si petite... mais quand leurs regards identiques se croisèrent, Ozvan le fixa pendant de longues secondes. Comme pour faire connaissance avec lui...

    - Je suis ton papa... Dit-il, la gorge nouée. - Je vous aime déjà tellement tous les trois. Je vous promets de vous protéger et de vous faire découvrir toutes les belles choses que ce monde a à offrir. Vous ne manquerez de rien... et surtout pas de notre présence. Vous avez pleins de tantes et d’oncles qui vous attendent à la maison. Vos grands-parents ont hâte de vous rencontrer aussi... Continua-t-il en berçant doucement sa petite fille. - Vous serez entourés d’une très grande famille aimante. Votre mère et moi on a tellement hâte de commencer ce chapitre !

     

    Calypso, encore sous l’effet de son anesthésie ne pouvait pas encore marcher mais entendre parler Köylen à leurs bébés n’aida pas à l’empêcher d’arrêter de pleurer.

    Il avait raison sur toute la ligne.

     

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    Vivement le commencement de ce nouveau chapitre !


  • ♬ Drake et Dj Zhorik - God’s Plan (Beat Acoustic Instrumental) 

     

    Deux ans plus tard.

    Municipalité de Siuntio, Finlande. 10h54.

     

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    Dans une grande maison nouvellement construite, la journée commençait plutôt bien pour ses occupants.

     

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    - ...97, 98, 99, 100 ! Cachez-vous bien, parce que j’arrive !!! S’exclama un jeune homme avant de se retourner, l’air malicieux.

     

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    Il regarda autours de lui et marcha tout doucement pour ne pas se faire repérer. Il entendit des gloussements enfantins vers l’alcôve du salon et se dirigea vers la source du bruit, toujours le plus silencieusement possible.

     

    - Hm... ? Mais où peuvent-ils bien se cacher ? Ils sont trop forts, je ne les retrouverais jamais ! Fit-il mine de se lamenter, ce qui fit encore plus rire le bambin.

     

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    L’homme fit mine de passer à côté du canapé puis rebroussa chemin et attrapa le petit chenapan pour lui prodiguer des chatouilles qui le fit rire aux éclats.

     

    - Nan, papa ! Arrête ! Arrête ! S’écria le petit garçon.

    - Non, je t’ai trouvé ! Alors je peux faire ce que je veux ! Dit son geôlier en lui faisait des papouilles.

    - Au secours !

     

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    À peine ces mots sortirent de la bouche du petit garçon que deux autres bolides détalèrent vers l’homme pour commencer à le chatouiller à leurs tours.

     

    - Non ! À moi ! Fit-mine de s’écrouler l’homme alors qu’il était assailli de toute part par six petites mains qui le chatouillait ! 

     

    ☠ ☠ ☠

     

    ~ 404 ~

     

     Au même moment, ils entendirent la porte d’entrée s’ouvrir. Les trois petits arrêtèrent immédiatement de chatouiller leur père et se dirigèrent comme un seul homme vers la porte d’entrée.

     

    - Maman !!! S’écrièrent-il en se jetant sur elle alors qu’elle avait un sac de course au bras.

     

    Calypso venait à l’instant de faire quelques petites courses au marché du coin afin de préparer un bon petit repas pour sa famille.

     

    - Alors, mes amours ! Vous ne faites pas trop voir la misère à papa, j’espère !

     

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    - Ils viennent juste de m’attaquer, on aurait dit des mogwai se jetant sur un morceau de poulet... Fit mine de se plaindre Köylen en remettant ses cheveux en place avant de prendre le sac de course de sa fiancée. - Attention avec les charges lourdes...

      

    Caly ne répondit rien mais roula discrètement les yeux en le suivant dans la cuisine. Depuis qu’elle était enceinte de leur quatrième enfant, il était de nouveau en mode protecteur. C’était limite si elle n’avait pas le droit de porter leurs enfants.

    Elle était actuellement enceinte de quatre mois. Et celui-ci, il était planifié !

     

     

    Ils avaient appris récemment que c’était un garçon et d’un commun accord, ils avaient décidés qu’il s’appellerait Torsten.

    Cela faisait un an et demi qu’ils avaient fait construire cette maison à Siuntio. Une petite ville de 6500 habitants située à 46km de la capitale. C’était un endroit très paisible avec beaucoup de lacs et de verdure.

    Quand Calypso avait fait part de son projet à Köylen, ce dernier n’eut pas besoin de réfléchir deux secondes et fit le nécessaire pour réaliser le projet. Ils choisirent de s’établir dans cette petite bourgade parce qu’ils y aimaient le cadre de vie, la gentillesse des gens et surtout pour vivre loin des projecteurs et du brouhaha de la capitale.

    La construction de leur maison dura près de neuf mois et le jour de la remise des clés, Köylen demanda enfin Calypso en mariage avec la complicité de leurs triplés. Ils n’avaient pas encore discuté d’une date. Ils n’étaient pas spécialement pressés.

     

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    - Tu es prêt pour tout à l’heure ? Lui demanda Calypso en caressant affectueusement les cheveux de Lauri qui s'état faufilé dans le bras de son père.

    - Ouais, j’ai mes fringues et j’ai rangé le studio. J’ai eu mon père et les mecs au tel, ils seront là d’ici une petite heure.

     

    Aujourd’hui était un grand jour. Köylen lançait enfin sa carrière solo.

    En effet, son projet d’album posthume d’Ozvan sortait dans une semaine pile.

    Quand l’annonce se concrétisa sur les réseaux sociaux, ce fut l’euphorie pour les fans de Gen X. Le retour du leader sur un projet dans lequel avaient également participé les deux membres de l’ancien groupe était synonyme d’un retour partiel. Et c’était génial !

    Il y avait beaucoup de hype pour cet album, surtout quand le premier single : Universum sorti dans les bacs il y a trois semaines. Il était encore premier des charts à l’heure actuelle. 

     

    Aujourd’hui, il était également prévu qu’il présente le deuxième single de cet album à venir. Il était intitulé : I Can See Myself In You. C’était une très belle balade que Köylen chantait en duo avec son père.

    Cette énième chanson qu’Ozvan avait écrite pour son fils, n’était pas censée se trouver dans ce premier volume. Cependant, Köylen avait eu l’idée d’interpréter ce titre avec son père pour renforcer leurs liens et parce que ce titre collait parfaitement à leur situation.

    Karel accepta immédiatement et bien évidemment avec une certaine émotion de chanter avec son fils cadet. L’enregistrement de ce titre ne se fit pas sans larmes.... et tout à l’heure ils allaient l’interpréter pour la première fois en live !

     

    Une équipe de MTV Pulse venait interviewer Köylen et les anciens membres de Gen X pour la première fois depuis deux ans et l’ancien leader devait bien avouer qu’il avait un peu perdu l’habitude de ce genre de chose.

     

    - Ça marche ! Elios et Zhuen vont venir déposer Eol et Thèbes pour qu’ils jouent avec Thunder et LOL. Maya va les surveiller... On devrait avoir la paix pendant l’interview, du coup.

    - C’est nikel ! Et Sledge et Zupp sont bien arrivés ? Demanda Köylen.

    - Oui et ils s’éclatent !

     

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    - Tu m’étonnes, c’est San Sebastian, quand même. Répondit-il, hilare. - Aïe ! Qu’est-ce que tu veux faire, toi ? Demanda-t-il ensuite à son fils quand il se prit sa main dans la figure parce que celui-ci gesticulait beaucoup.

    - Belly Shat’ !

     

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    - Ah... ! Ricana Köylen en déposant son fils à terre.

     

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    Il le regarda courir vers son frère et sa sœur et commencer à imiter la danse de Baby Shark à la télévision en soupirant de contentement. Elever des triplés n'était pas chose aisée, mais Köylen et Calypso appréciaient chaque secondes qu'ils passaient avec eux. Les voir se développer de jours en jours était fascinant.. et très drôle !

     

    ☠ ☠ ☠

     

    Deux heures plus tard.

     

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    Tout le monde était enfin là et placés parfaitement pour commencer l’enregistrement de l’interview événement. 

    L’ambiance était très bonne enfant et c’était toujours un plaisir pour eux de se retrouver ensemble. Surtout Korben qui n’était pas revenu au pays depuis un an.

     

    ~ 404 ~

     

    - Bien, nous allons commencer dans 3,2,1... Prévint Juan Balvin, le journaliste de la chaîne qui avait fait le déplacement depuis les Etats-Unis pour cette entrevue. - Bienvenue sur Soundwaves ! Après deux longues années d’absence, nous recevons aujourd’hui Köylen Pawelski, accompagné de Calypso Hietala,  Sebastian Ødegård-Sulevi, Korben Moska et enfin, Karel Nekovář. Merci de me recevoir chez vous !

    - Je vous en prie. Répondit Köylen naturellement.

    - Est-ce que vous pourriez nous parler plus en détail de ce nouveau projet ? Est-ce le retour tant attendu d’une nouvelle formation dont vous êtes à la tête ?

     

    Köylen prit le temps de parler de son projet dans les moindres détails et dévoila l’identité d’Ozvan aux yeux du monde. Ce fut une véritable surprise pour le journaliste d’apprendre que sa mère était l’une des plus célèbres chanteuses d’eurodance des années 90 et bien entendu, il fut touché d’apprendre son histoire.

     

    - C’est un projet sur lequel j’avais commencé à travailler bien avant la mort de Jan et Torsten. Il était déjà prévu que Caly, Seb et Korben y participent. Alors je suis désolé si je fais des déçus mais nous ne comptons pas reformer de groupe dans l’immédiat.

    - C’est dommage, mais nous attendrons patiemment ! Ou pas...

     

    Tout le monde rit avant de reprendre son sérieux.

     

    - Cela signifie-t-il que vous êtes prêts à repartir en tournée internationale après la sortie de votre album ?

    - Non, je ne suis pas encore prêt. Je vais me contenter de jouer dans des petites salles. J’ai besoin de me sentir proche de mon public le plus possible et je ne veux pas trop m’éloigner de la Finlande, pour l’instant.

    - Cela risque d’attrister beaucoup de vos fans.

    - Je sais mais pour me faire pardonner, certains seront disponibles en live sur YouTube. Informa Köylen. - Mais je sais qu’ils seront compréhensifs. 

    - Ils comprennent que c’est parce que vous ne voulez pas vous éloigner de vos enfants.

     

    ~ 404 ~

     

    - Tout à fait.

    - Félicitation pour le quatrième en route.

    - Merci beaucoup. Dirent Calypso et Köylen en même temps.

    - Quel est le genre dominant de cet opus et combien comptez-vous en sortir ?

    - Ce premier volume est plus orienté rock. C’était vers ce style que voulait s’orienter ma mère. Répondit le grand brun. - Mais je me permets de pouvoir travailler sur d’autres styles de musiques si j’estime que ces derniers pourront apporter une valeur ajoutée à ses textes.

     

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    L’interview dura une heure supplémentaire où chaque personne autours de Köylen fut elle aussi interrogée sur leur rôle dans la construction de ce bel album jusqu’à ce que le journaliste annonce l’interprétation du single aux téléspectateurs tout en leur dévoilant la pochette de l’opus.

     

    - Merci d’avoir suivi notre émission ! Nous nous retrouvons demain pour un nouvel épisode ! Prenez soin de vous. Merci de nous avoir reçus ! Remercia-t-il ensuite les musiciens chaleureusement.

     

    Köylen et Karel se mirent en position pour procéder à l’enregistrement de ce joli titre. C’était la première fois que ce dernier passait à la télé et bien qu’intimidé au départ, il prit rapidement ses aises. Il était très content de cette expérience et espérait qu’elle ne serait pas la dernière.