Après huit longues heures de vol pendant lesquelles les quatre finlandais ne firent que dormir, ils arrivèrent dans le spacieux appartement du XVIème arrondissement de Paris où ils allaient rester pendant quinze jours.

Il était à peine huit heures du matin et ils étaient en pleine forme mais surtout excités comme jamais des événements à venir.

 

 

Après avoir choisi leurs chambres et s’être rafraîchis et changés, ils se retrouvèrent tous dans le salon pour discuter de leur programme du lendemain.

- Nous vous avons programmé une interview avec MTV France en matinée et l’après-midi vous aurez rendez-vous avec Karim, un super réalisateur et scénographe pour discuter de la scénographie de votre performance. 

- Ok mais... vous ne venez pas avec nous ? Leur demanda alors Calypso, intriguée.

- Non. Nous de notre côté on doit s’organiser avec les gérants de l’Eurovision pour trouver un créneau pour que vous puissiez tourner ce qu’ils appellent des cartes postales. Ce sont des mini clips de présentation qu’ils diffusent avant votre entrée sur scène. Vos gardes du corps vous accompagneront.

- Ça marche. Répondit Köylen. - On devra se les coltiner à chacune de nos sorties... ?

- Tu te doutes bien que oui. Vous ne voudriez pas créer une émeute à chaque fois que vous mettrez le nez dehors.

 

 

- Ouais enfin on est en France... On n’a jamais eu ce genre de problème toutes les fois où on est venu ici. Les fans et paparazzi français sont plus civilisés que ceux aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni.  Fit remarquer le chanteur. - On a toujours pu se promener sans problèmes...

- C’est pas discutable, en fait. Rétorqua le manager. - Ils ne seront que deux, ça va quand même ! Ajouta-t-il quand il vit les deux artistes rouler des yeux.

- Mouais... Marmonna Calypso. - Et quand est-ce qu’ils arrivent du coup ?

- Ils sont déjà en train de monter la garde devant la porte. Répondit Mina.

- Monter la garde... On n’est pas un couple présidentiel non plus, hein. Se moqua Köylen qui trouvait exagéré qu’ils soient chaperonnés par des armoires à glace tout le long de leur séjour. 

- En effet, vous êtes plus célèbres. Répliqua la manager d’Amaranth. - Bon, faites ce que vous voulez de votre journée, les choses sérieuses commencent demain ! Dit-elle ensuite en se levant, accompagnée de Denn.

 

 

Ils allèrent s’installer derrière leurs ordinateurs pour commencer à travailler pendant que les deux chanteurs se regardèrent avec un demi-sourire au coin des lèvres.

 

- T’as vu la boulangerie-pâtisserie/salon de thé en bas de l’immeuble en arrivant... ? Lui demanda Köylen, le regard espiègle.

- Celle avec les énormes pains aux raisins briochés ??

- Celle-là même ! Viens, on y va ?! Lui proposa-t-il alors, tout excité.

 

 

Caly ne se fit même pas prier et suivi Köylen vers la porte de l’appartement après avoir fait savoir à leurs managers où ils se rendaient.

Ils tombèrent nez à nez avec leurs deux gardes du corps qui étaient bel et bien à leur poste. Les deux artistes se présentèrent à eux dans un français très approximatifs avant qu’ils ne leur informent qu’ils parlaient le finnois. En effet, le blond qui s’appelait Jarkko était franco-finlandais tandis que le brun, Souleymane,  avait fait toutes ses études supérieures à Espoo.

 

- Ne vous inquiétez pas, nous serons tellement discrets que vous oublierez notre existence. Leur promis Souleymane, ce qui rassura un peu les deux chanteurs.

 

 

Ils allèrent donc jusqu’à la boulangerie à pieds. Il était encore un peu tôt donc il n’y avait pas beaucoup de monde dans la rue. En même temps, ils logeaient dans un petit quartier calme et tranquille alors ils ne risquaient pas d’être trop sollicités.

 

 

Quand ils arrivèrent dans la petite boutique déserte, la boulangère et son assistante ne cachèrent pas leur surprise et leur bonheur de recevoir leur visite. Ils discutèrent en anglais et les deux finlandais furent installés dans un coin tranquille et à l’abri des regards pour qu’ils puissent savourer leurs pâtisseries et chocolats chauds.

 

 

- J’ai jamais mangé une aussi bonne tarte à la framboise... S’extasia Köylen en attaquant une autre bouchée sous le regard hilare de Calypso.

- Toujours aussi gourmand à ce que je vois ! Répondit-elle alors en savourant son pain au raisin brioché.

 

Yvette, la boulangère les gâta en leur apportant d’autres viennoiseries et pâtisserie pendant toute l’heure où ils restèrent.

Sans grande surprise, l’information qu’ils étaient présents à cet endroit ne tarda pas à se diffuser et quelques fans vinrent pour leur demander des autographes. Ce ne fut pas la cohue comme l’avait prédit leurs managers et les deux chanteurs accordèrent un peu de leur temps à chaque fans qui s’étaient déplacés pour venir les rencontrer.

 

 

Ils marchaient désormais en direction de leur appartement, l’estomac bien rempli suivit de près par Jarkko et Souleymane.

 

- On est tous les deux d’accord qu’on y retournera tous les matins ? Lui demanda Calypso.

- C’était même pas la peine de demander ! J’ai cru que j’allais manger toute la boutique ! S’exclama Köylen, hilare. - Ce sera notre petit rituel !

 

 

Une fois arrivés à destination, ils décidèrent de se mettre au travail et de répéter Break of Dawn ainsi que Poupée de cire, Poupée de son à la guitare sèche pendant que leurs managers étaient toujours en train de travailler à côté.

 

À Los Angeles, chez Sebastian et Maya.

Le couple était en pleine préparation pour leur départ à Tampere. Leur vol était programmé pour le lendemain et ils trépignaient d’impatience. Maya avait même accéléré son apprentissage du finnois même si son niveau était plus que correcte. Elle voulait à tout prix faire bonne impression !

 

 

Une fois prêts, ils se désaltérèrent en buvant un verre d’eau dans leur cuisine tout en parlant du programme de leur visite. Sebastian voulait lui montrer tous les endroits qu’il fréquentait quand il vivait là-bas avec Köylen et Korben.

 

 

Ils furent interrompus par la sonnette de la porte d’entrée et Maya alla l’ouvrir quand elle reconnut sa grande sœur.

 

- Oulah, je vais dans la salle de musique, moi... Se défila le grand blond sous le regard hilare de sa fiancée.

- Couille molle ! Lui lança-t-elle avant qu’il ne disparaisse.

 

Il lui avait raconté le contenu de la dernière discussion de sa sœur avec Köylen et elle dut avouer qu’elle avait été surprise que Kristina fasse une telle proposition à Köylen, elle qui crevait de jalousie à chaque fois que Calypso était à 1km autours de ce dernier.

Elle comptait faire semblant d’apprendre la nouvelle si jamais Kristina abordait le sujet.

 

 

Elle n’eut pas besoin d’attendre trop longtemps pour cela puisqu’un quart d’heure après sa venue et l’échange de futilités, elle lui expliqua tout en détail.

 

- Naaaan ! Mais je comprends pas pourquoi tu lui as proposé ça, pour être franche !

- Quand je les ai vu pendant leur séance photo, j’ai eu comme un déclic. Lui expliqua sa grande sœur. - J’ai pensé à tout ce que tu m’as dit... Et en lui laissant la possibilité de coucher avec Calypso je lui montre que j’ai une confiance totale en lui et que je travaille sur ma jalousie. S’il vient à Punta Cana, je sais que je n’aurais plus à m’inquiéter sur notre avenir et qu’elle sera réellement de l’histoire ancienne... Je pourrais avancer sereinement avec lui. 

- Ok, je suis pas très convaincue par la démarche mais bon... Et s’il ne vient pas ?

- Je serai dévastée, je ne te le cache pas. Je reste confiante, ceci dit... Il m’a certifié qu’il ne se passerait rien.

 

Maya ne répondit pas tout de suite parce qu’elle était en train de se demander s’il était judicieux de lui révéler que Calypso était elle aussi attendue à Punta Cana...

 

- Elle restera toujours dans son entourage, tu le sais, au moins ? Tu pourras vraiment le supporter ? 

- Bien sûr. Répondit Kristina, confiante.

- Bon... Marmonna Maya, très dubitative. Elle ne lui dirait finalement pas, histoire de voir sa réaction le jour j.

 

 

- Sinon j’ai une question concernant Camilla ? Dit sa grande sœur avec une certaine hésitation.

- Je t’écoute...

- Elle est toujours aussi tactile comme nana ? 

- Ouais, je l’ai toujours connue comme ça... Répondit la grande brune hilare.

- Elle t’a déjà embrassé sur la bouche ? Lui demanda alors Kristina.

- Heu non, en général elle réserve ça à ses copines ! Pourquoi tu me demande ça... ? Maya comprit juste après lui avoir posé la question et explosa de rire. - J’y crois pas, elle t’a embrassé !!

 

La grande blonde lui expliqua alors toute l’histoire et Maya était pendue à ses lèvres tout le long.

 

- J’y crois pas qu’elle ait tenté l’coup... !

- T’étais au courant ?? S’exclama Kristina, choquée. - Et tu ne m’a même pas prévenue !

 

 

- Je savais qu’elle avait eu un petit crush sur toi quand vous vous êtes rencontrées l’autre fois mais comme je te l’ai dit, je pensais pas qu’elle tenterait quelque chose ! Je l’avais prévenue que t’étais hétéro, j’ai dû me tromper en fin de compte. Maya ne manqua pas de voir sa sœur rougir avant qu’elle ne se reprenne. 

- J’suis pas une goudou et j’aime Köylen.

- On dit lesbienne... Bref, si ça t’a gênée tu n’as qu’à lui dire, elle ne le prendra pas mal.

- On doit se voir ce soir, je lui en parlerai du coup...

- Après rien ne t’empêche d’explorer non plus, hein... après tout vous êtes encore en break avec Köylen. Lui dit sa petite sœur, l’air espiègle.

- Arrête de dire des conneries ! La sermonna Kristina non sans paraître un peu gênée. Elle ne lui dirait certainement pas que cet échange avec Camy l’avait beaucoup travaillé malgré ses forts et sincères sentiments pour Köylen...

 

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♬ Jojo - When Love Hurts ♬

Ou

♬ Jojo - When Love Hurts (Instrumental) ♬

 

 

Mais lorsqu’elle se retrouva à danser avec la grande rousse en question, elle ne pouvait plus rester indifférente à sa façon de la regarder. Elle avait beau lutter contre son attirance, elle ne pouvait dorénavant plus nier qu’il se passait quelque chose en elle...

Cela faisait deux heures qu’elles étaient arrivées dans le club et qu’elles se trémoussaient sur le dancefloor et Camy n’avait eu que des petites attentions à son égard.

Pas mal d’hommes et de femmes avaient tenté d’attirer l’attention de l’actrice, mais elle n’avait d’yeux que pour Kristina. Elle faisait tout pour que cette dernière se sente appréciée à sa juste valeur.

De plus, cela faisait un petit moment que la grande blonde ne s’était pas autant amusée avec quelqu’un d’autre que Köylen. Elle se sentait libérée de tout stress et jalousie.

 

 

Après avoir bien dansé, elles allèrent au bar pour discuter, essoufflées par leurs efforts sur la piste de dance.

 

- Merci de m’avoir fait découvrir cette boîte, je vais y retourner à coup sûr ! La remercia Kristina

- J’suis super contente que tu t’amuses ! Lui dit Camy en sirotant son cocktail. - Tu as eu des nouvelles pour le casting ?

- Pas encore...

- Ça ne devrait plus trop tarder. Reste confiante. La rassura-t-elle avant de prendre un ton plus sérieux. - A propos de l’autre jour, justement. J’espère ne pas t’avoir prise au dépourvu...

 

 

- Ce serait mentir que de te dire le contraire... Répondit son interlocutrice avec franchise.

- Désolée, je ne voulais pas te mettre mal à l’aise. Je sais que tu es hétéro et en couple, même si j’ai cru comprendre que c’était compliqué... Mais je ne vais pas te mentir, j’ai flashé sur toi. Lui avoua enfin Camy. - Ne flippe pas, hein... quoique tu répondes à ça, qu’on reste amies me suffit amplement et je ne t’ai pas aidé pour ton casting en espérant quoi que ce soit de ta part.

- Oui, je sais ne t’inquiète pas...

- Je suis juste très frappée par ta tristesse et ton manque de confiance en toi... J’aimerais tellement t’aider à t’épanouir.

 

Kris fit de son mieux pour ne pas montrer qu’elle était touchée par les mots de la jeune femme. Elle semblait tellement sincère dans ses paroles...

 

- Je traverse une mauvaise passe mais ne t’inquiète pas, ça ne durera plus trop longtemps. Lui dit-elle alors.

- Et bien en attendant que ça passe, j’aimerais te faire découvrir de nouvelles choses... Enfin si tu es partante. Lui proposa donc Camy avec un air mystérieux.

 

 

La grande blonde réfléchi sérieusement à la proposition de son interlocutrice. Elle la regardait comme elle rêvait que Köylen la regarde depuis le début de leur relation. Elle se sentait désirée, comme si elle était l’unique femme sur la Terre.

 

- Ok... Finit-elle par dire, tout de même un peu fébrile parce qu’elle ne savait pas du tout dans quoi elle s’embarquait.

 

 

Camy, très souriante, se leva de sa chaise, déposa un baiser sur la bouche de Kristina qui cette fois-ci répondit et l’entraîna sur la piste de dance pour continuer de danser jusqu’au bout de la nuit !

Le lendemain, Paris, 11h30.

 

 

Köylen et Calypso étaient dans les locaux de MTV France et venaient à peine de terminer leur première partie d’interview qui dura une bonne demi-heure. Tout se passa dans la bonne humeur et la gaieté. Le journaliste était super sympa et ils rirent beaucoup pendant l’enregistrement.

Ils profitèrent d’une coupure pub pour se mettre en place pour la diffusion de leur premier live sur le sol français. Ils savaient qu’il serait suivi par beaucoup de fans et ils se préparèrent mentalement, surtout pour ne pas oublier les paroles et être compréhensible.

On leur fit signe de se mettre en place et les techniciens en régie envoyèrent la musique.

 

♬ Therion - Poupée de cire, Poupée de son (Ending Version - France Gall Cover) ♬

 

 

Je suis une poupée de cire, une poupée de son
Mon cœur est gravé dans mes chansons
Poupée de cire, poupée de son

Suis-je meilleur, suis-je pire qu'une poupée de salon?
Je vois la vie en rose bonbon
Poupée de cire, poupée de son

 

 

Mes disques sont un miroir dans lequel chacun peut me voir
Je suis partout à la fois brisée en mille éclats de voix

 

 

Autour de moi, j'entends rire les poupées de chiffon
Celles qui dansent sur mes chansons
Poupée de cire, poupée de son

Elles se laissent séduire pour un oui, pour un non
L'amour n'est pas que dans les chansons
Poupée de cire, poupée de son

 

 

Mes disques sont un miroir dans lequel chacun peut me voir
Je suis partout à la fois brisée en mille éclats de voix

 

 

Seule parfois je soupire, je me dis: "À quoi bon
Chanter ainsi l'amour sans raison
Sans rien connaître des garçons?"
Je n'suis qu'une poupée de cire, qu'une poupée de son
Sous le soleil de mes cheveux blonds
Poupée de cire, poupée de son

 

 

Mais un jour je vivrai mes chansons
Poupée de cire, poupée de son
Sans craindre la chaleur des garçons
Poupée de cire, poupée de son  !

 

La seconde demi-heure de d’interview eut lieu peu après pour cette fois-ci répondre en direct aux fans. La plupart étaient super content et émus de pouvoir leur poser des questions et promettaient de voter pour eux lors des qualifications et de la final s’ils arrivaient jusque-là.

 

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Ils poursuivirent avec la suite de leur programme et rencontrèrent enfin Karim, leur réalisateur et scénographe au Paris La Défense Arena, la plus grande salle de concert de France avec ses 40 000 places qui accueillait donc l’Eurovision cette année-là.

Les deux chanteurs découvrirent alors la scène où ils allaient performer et discutèrent en long et en large de ce qu’ils souhaitaient en termes d’esthétisme et effets spéciaux. Ils étaient conscients qu’en plus de proposer une chanson intéressante, ils devaient également être aptes à fournir un spectacle capable de captiver le public.

 

 

Break of Dawn étant un titre très énergique, ils en vinrent tous les trois à la conclusion que quelques effets pyrotechniques iraient parfaitement pour accompagner leur performance.

Il était convenu qu’ils feraient deux performances visuellement différentes pour mettre toutes les chances de leur côté en surprenant le public et les téléspectateurs.

Karim leur montra ensuite où les différentes caméras seraient positionnées sur la scène et autres informations techniques.

Le prime des qualifications ayant lieu dans cinq jours, il était convenu qu’ils se verraient tous les jours pendant une heure afin de répéter et de faire les tests sur scène étant donné que les autres candidats viendraient également pour les même raisons.

 

☠ ☠ ☠

 

 

Après cette journée bien remplie, Köylen et Calypso longeaient leur couloir tout en discutant avec gaité de leurs activités.

 

- C’est la première fois que je chante dans une langue étrangère que je ne maîtrise pas, je te raconte pas comment j’étais flippé ! Avoua le chanteur.

- T’as assuré, on n’a même pas senti ton accent ! C’était la première fois que je chantais avec ma voix lyrique, pour ma part.... et j’étais dans le même état que toi mais ça a été au final ! Ils ont adoré ! Si avec ça on n’a pas les votes de la France dans notre poche, je comprends rien ! 

- D’ailleurs c’est Dante qui t’as entraîné pour savoir chanter comme ça ? Je savais pas que t’en étais capable avant d’entendre River of Tuoni !

- Ouais, toutes les techniques vocales que j’ai acquises je les lui dois ! Répondit Calypso.

 

 

- Tu crois qu’il voudra bien me coacher un de ces quatre ? Lui demanda alors le grand brun, ce qui surprit un peu la jeune femme qui ne s’attendait pas à une telle requête de sa part.

- Il est retourné en Haïti pour créer son école mais tu peux le contacter pour le lui demander. Je vois pas pourquoi il dirait non. Ça lui ferait super plaisir, je pense. Après franchement je trouve que ta voix a grave évoluée depuis l’autre album... Je t’avais encore jamais entendu monter si haut dans les aiguës.

- Je sens que je peux progresser davantage et quand je vois les résultats que tu as obtenus avec lui alors que je pensais ta voix déjà parfaite, je n’peux pas ne pas saisir cette opportunité. Dit Köylen.

- T’as son num, tu sais quoi faire ! Dit Caly à son tour en entrant dans l’appart.

 

 

Ils continuèrent de discuter de tout et de rien en posant leurs sacs de courses sur le comptoir de la cuisine quand ils remarquèrent quelque chose d’inhabituel.

 

- Bah ils sont où ? S’interrogea alors Köylen quand ils virent les ordinateurs encore allumés.

- Ils sont peut-être sortis... Ils n’ont pas besoins de garde du corps, eux... Suggéra-t-elle tout en marmonna sa deuxième phrase. - Ou ils pioncent.

- Il est trop tôt pour qu’ils pio- Köy ne termina pas sa phrase et Caly se figea quand ils entendirent des gémissements venir de la chambre de Mina.

 

 

Sous le choc, ils finirent par se regarder et exploser de rire le plus silencieusement possible.

 

- Ah ouais, maintenant je comprends pourquoi ils voulaient pas venir aujourd’hui ! Chuchota le chanteur, toujours mort de rire.

- J’aurais jamais cru qu’il se passait un truc entre ces deux-là ! Tu crois que ça dure depuis longtemps ?

 

 

- Aucune idée ! En tout cas je vais tellement les faire chier pendant la durée du séjour... Ça va être royalissime !