♫ Linkin Park - Final Masquerade (Instrumental) ♫

 

Lorsque Sebastian arriva dans la villa Gen X, les deux premières choses qui vinrent à ses oreilles furent l’instrumental de l’un des titre de leur album et une visible dispute entre les membres du groupe. Le batteur soupira, l’air blasé en passant ses mains dans sa crinière blonde et se prépara psychologiquement à entrer dans « l’arène ». Il ne distinguait exactement ce qui était dit, mais seulement quelques mots du genre « j’m’en bas les reins ! », « casse-moi pas les couilles ! », « J’en ai rien à branler ! », « C’est bon ferme-là ! » etc. La plupart de ces obscénités sortant de la superbe bouche de Köylen évidemment ! 

 

 

Seb poussa donc la porte menant au studio d’enregistrement l’air sévère. 

- J’te rappel que c’est pas parce que tu es le leader du groupe que tu as le plein pouvoir sur le contenu des albums et les choix des singles ! Puis on s’est toujours promis qu’on n’irait pas au bout d’une idée si elle n’était pas votée de manière positive à l’unanimité !! Fit remarquer Korben, plus qu’irrité et il fallait le faire pour irriter ce garçon !

- Donc respecte notre choix quand on te dit qu’on ne veut pas de cette chanson comme premier single ! On veut rester sur notre idée de départ. On sortira donc Don Juan et pas ce machin que tu nous a proposé ! On aurait vu les paroles, on aurait même pas prit le temps d’enregistrer l’instru ! S’exclama Jan.

- Je vois pas ce qu’elle a cette chanson, c’en est une comme une autre, je comprends pas pourquoi vous en faites tous un pataquès ! Qu’est-ce qu’il y a ? Vous avez peur de froisser une certaine personne peut-être ? Lâcha Köylen, amer.

- T’es vraiment un gros trou d’balle ces temps-ci, mec ! Rétorqua Torsten. - Tu sais très bien que si on sort ça en premier single, les fans et par conséquent toute la presse va comprendre que tu as écris ce titre pour Caly et que ça va forcément faire grimper les ventes. Tu essayes de la leur faire à l’envers en utilisant le principe du buzz et franchement, c’est...

- OK ! L’interrompit Sebastian. - On peut m’éclairer, là ? Il se passe quoi ENCORE ?! 

- Tu te souviens de l’instru qu’on a enregistré avant-hier ? Lui demanda Korben. Seb acquiesça rapidement d’un hochement de tête. - Eh bah ce matin, Köy a chanté les paroles pour la première fois. C’est une chanson clairement écrite pour Calypso et c’est ce fameux morceau qu’il veut qu’on sorte en tant que premier single à place de Don Juan comme on avait prévu. 

- File les paroles, voir ? Demanda alors le batteur. Köy sorti une feuille froissée de la poche arrière de son jean et lui donna tout en gardant son éternel air renfrogné. Ils arrêtèrent tous de parler pendant que le grand blond lisait attentivement les couplets et refrains de ce fameux morceau. On n’entendait que leur dernier instrumental enregistré ce matin-même. Lorsque Seb termina sa lecture, il rendit le papier à son propriétaire avec un air dépréciateur. - Désolé Köy mais on sortira pas cette chanson en single !

 

 

- PERKELE ! Tu vas pas t’y mettre toi non plus ! Je vois vraiment pas le problème avec ce titre, il n’y a absolument rien d’insultant dans les paroles ! S’indigna Köylen avant de s’affaler sur l’un des sièges de la pièce.

 

 

- Torsten a raison, si on sort ce titre en tant que premier single, ça va créer une sorte de buzz autours et surtout autours de votre vie privée à Caly et toi et te connaissant, je pense pas que tu veuilles trop que les paparazzis et compagnie t’emmerdent plus qu’ils ne t’emmerdent déjà dans la rue quand tu vas vaquer à tes occupations. Lui expliqua Sebastian. - Ensuite, imagine de quoi auront l’air nos interview ? Tu te vois répondre à cinquante mille questions sur ton passé avec Calypso ? Tu ne penses pas que tu te fais déjà du mal comme ça ?

 

 

- Oh ça va c’est bon... Bougonna le grand brun.

- On a qu’à faire un compromis, t’en dis quoi... ? Proposa alors Korben. Köy se contenta de répondre avec un espèce de grognement.

- Le titre est très bon. Lui dit Sebastian. - On peut l’ajouter dans l’album et si tu souhaites vraiment faire passer ce message à Calypso, on pourra le présenter à Coachella. Alors, qu’est-ce que tu en penses... ? 

- Mouais... Ronchonna le chanteur en guise d’accord. 

Les quatre autres jeunes hommes soupirèrent de soulagement et de fatigue et se remirent au travail sans problèmes supplémentaires.

 

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Deux petites heures plus tard, Sebastian ayant un sévère creux, décida d’aller rejoindre Köylen qui avait déjà disparut pendant une petite demi-heure pour manger un bout. Le grand batteur le trouva attablé sur l’ilot de la cuisine à regarder son big mac refroidir. 

- T’sais que t’es supposé le manger ? Dit Seb en ouvrant le frigo. - Bordel, j’ai la dalle ! 

- Wow, Captain Obvious est parmi nous, mes amis... Se moqua nonchalamment le grand brun.

 

 

- Désolé mon pote mais je vais me faire un pur festin, là... Marmonna-t-il en sortant tous les ingrédients qu’il avait besoin pour préparer ses plats. Il échangea des mots futiles avec son meilleur ami, parlant d’un peu de tout et de rien et quand il s’attabla enfin, il lui fit part de ce qui le tracassait. - Je vais annoncer à Maya que je me suis fais taillé une pipe par Bodil.

- Pourquoi ?!! S’exclama Köylen, surprit.

- Parce qu’elle sera à Coachella et qu’on va forcément la croiser et que je préfère que Maya l’apprenne de ma bouche que de celle de Bodil.

 

 

- Ah ouais, elle chante avec l’autre fils de chien, là.... J’avais oublié... Rétorqua le leader Gen X, le regard mauvais. - Ce mec est une vraie plaie quand on y pense. Il a foutu la merde dans mon couple et dans le tien aussi mais de manière indirect parce que si il s’était pas ramené avec ses quatre pétasses, t’aurais peut-être jamais été avec l’une d’elle ! Sebastian roula discrètement des yeux avant de rétorquer :

 

 

- Ce n’est pas vraiment de sa faute, c’est moi qui ait fais le choix de la laisser me toucher, il ne me la pas foutu sous le nez. Puis bref, c’est fais, c’est trop tard. Le truc c’est que je sais pas comment  m’y prendre pour tout avouer, parce que j’aime Maya plus que tout, tu vois et je sais que ce que je vais lui avouer va lui faire du mal et c’est la dernière chose que je veux. J’ai peur qu’elle me quitte... Je sais pas ce que je ferai si elle décide de ma dégager de sa vie...

 

 

- Ah bah tu sais...  Fit Köylen en soupirant longuement avant de reprendre. - Il vaut mieux que tu lui dises cash. Comme tu l’as dis tout à l’heure vaut mieux qu’elle l’apprenne de ta propre bouche qu’autre chose. Puis connaissant Maya, je pense qu’elle comprendra étant donné que vous étiez dans une relation à distance et qu’elle a bien senti que tu supportais plus cette situation. Quand tu lui diras, expliques-lui bien que tu as arrêté la meuf, que vous n’êtes pas allé jusqu’au bout parce que tu t’es rendu compte que ce que tu faisais était mal. Expliques lui bien les choses comme elles se sont passées et ensuite bah... Tu verras comment ça se passe. 

- Merci Köy.

- Arrête de me remercier, tu m’saoules. Ronchonna Köy ce qui fit rire Seb. - J’aurais aimé que Caly m’avoue la vérité, au lieu de l’apprendre dans un torchon, je l’aurais peut-être pardonné. Le sourire du batteur s’effaça alors illico pour laisser place à un air blasé.

 

 

- J’aime vraiment la chanson que tu as écrite, je m’étais dit que si tu étais encore amené à écrire des morceaux sur elle, ils seraient beaucoup plus dur, voir violent verbalement mais je suis agréablement surpris. Tu as écouté leur album ?

- Non et je ne le ferai pas.

- Tu devrais, c’est vraiment une tuerie comme prévu, pire même.

- Ouais je sais, j’entends ça partout, c’est bon...

 

Sebastian ricana légèrement et décida de changer de sujet et de parler de leurs prochains enregistrements et autres projets pour le groupe afin de penser à autre chose qu’à l’ultime conversation qu’il allait devoir avoir avec Maya. Il espérait du fond du cœur que ça se passerait au mieux possible et que leur relation en sortirait grandie.

 

A quelques kilomètres de là, Maya attendait patiemment dans l’un des studios de Hollywood pour son casting. La jolie jeune femme s’était donc, comme demandé, habillé tel que l’héroïne qu’elle comptait incarner et autant dire qu’elle fut plutôt agréablement surprise face à sa transformation. Il fallait dire que le seul changement était la perruque blanche qu’elle portait. Elle possédait déjà naturellement les autres particularités physiques du personnage de comics, ce qui était un véritable avantage pour elle.

 

 

C’était son agent qui l’avait mit sur le coup et qui avait donc réussit à lui obtenir une audition. Elle s’était très bien préparée. Elle connaissait son texte par cœur et avait même fait l’effort d’acheter toutes les BD où son personnage apparaissait histoire de vraiment pouvoir s’imprégner de sa personnalité. Maya se sentait plus que prête, c’était aujourd’hui la chance de sa vie, la promesse d’une vie d’actrice à succès et elle savait très bien que si elle obtenait ce rôle et réussissait à délivrer une interprétation intéressante du personnage, que de nombreuses portes sur d’autres projets tous aussi excitants les un que les autres s’ouvriraient à elle ! Elle n’avait donc pas le droit à l’erreur et se donnerait tous les moyens pour réussir. De plus, elle était plus que revigorée puisque cinq minutes plus tôt elle reçut un message très mignon de Sebastian. Elle soupira d’aise. Sa vie était trop belle.

 

 

- Tiens, tiens, tiens... Mais ne serait-ce pas Maya Hallorhan ?! S’exclama une voix derrière l’actrice. Cette dernière se retourna et sourit chaleureusement à son interlocutrice.

 

 

- Camilla Halloway ! Ouah, je ne m’attendais vraiment pas à te voir, je pensais que tu étais retournée à Cork? Comment tu vas ? Répondit chaleureusement Maya en la rejoignant pour la prendre chaleureusement dans ses bras.

Elles s’étaient connu quelques années auparavant dans leur troupe de théâtre et s’étaient rapidement liée d’amitié. Après leur formations, elles partirent chacune de leur côté en se donnant des nouvelles de temps à autres. Camilla était donc repartie dans sa terre natale, l’Irlande pour poursuivre sa carrière dans des petites séries nationales.

 

 

- J’ai été contacté par Disney-Marvel pour leur nouveau projet ! Je vois que toi aussi ! Ils t’ont même demandé de venir avec les vêtements du personnage ! C’est plutôt bon signe, pour toi, ça !

 

 

- Ah oui ? Tu crois ? Fit Maya, excité comme jamais

- C’est ton premier casting pour le rôle de Torrent ?

- Ouais pourquoi ?

- Bah c’est la troisième fois qu’ils m’auditionnent pour le rôle de Rachel Grey et on dirait qu’ils hésitent tandis que toi, c’est ta première audition et ils te demandent de venir en mode cosplay, c’est que tu dois être une des favorites. En tout cas je peux le comprendre, tu as vraiment tout ce qu’il faut pour incarner Torrent ! 

- Arf, arrête, ça va me foutre la pression ! J’ai bosssé toute la matinée pour pas être submergée par mes émotions !

 

 

Camilla rit de bon cœur et les deux anciennes amies finirent par changer de sujet et parler de tout et de rien avant qu’une petite dame fasse son apparition dans la salle d’attente.

- Mademoiselle Hallorhan, c’est à vous.

 

 

- Bonne chance, Maya. On reste en contact. J’espère qu’on bossera ensemble !

- Merci, Camy. A bientôt !

  

 

Maya suivit la vieille femme vers la salle d’audition où un autre homme l’attendait. Elle vit qu’il possédait son book photo sur la table avec son CV et toutes les lettres de recommandation qu’elle avait pu obtenir de projets antérieur. 

- Bonjour, mademoiselle Hallorhan, je suis Craig Cooper, le réalisateur de Battleworld Avengers et voici ma colègue Deborah Peltzmann, la directrice de casting du film.

 

- Enchanté. Répondit poliment Maya, toute souriante.

 

 

- Vous auditionnez donc aujourd’hui pour l’un des rôles principaux de cette nouvelle franchise. Alors lors de cette audition vous devez nous convaincre que vous êtes celle qu’il nous faut pour ce rôle en nous démontrant pourquoi vous êtes motivé, ce que vous connaissez de l’univers Marvel et plus particulièrement de ce comic que nous allons retranscrire sur grand écran et enfin vous performerez les lignes de script que nous vous avons fait parvenir. Nous conclurons cette audition par une séance photo. Des questions ?

 

- Oui, quand est-ce qu’on commence ? Demanda Maya pleine de motivation.

 

 

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Elle répondit avec franchise et clarté à toutes les questions posées et fit de son mieux lors de son jeu d’actrice. Elle savait que le personnage qu’elle incarnait possédait un côté sauvage du côté de son père mais également un côté calme et apaisant du côté de sa mère. C’était donc un personnage assez ambigu qui devait trouver le juste équilibre entre ces deux caractéristiques plutôt opposées dans la vie quotidienne et dans sa vie d’héroïne également.

 

 

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Maya donna tout d’elle-même et utilisa tout ce qu’elle apprit lors de sa formation pour amadouer son jury et ainsi mettre toutes les chances de son côté pour démarrer sa carrière une bonne fois pour toute. En tout cas, une chose était sûre, c’est qu’à la fin de son audition, la jeune femme reparti rejoindre son petit ami, l’esprit léger et le cœur plein d’espoir.

 

Trois bonnes heures plus tard, Seb et Maya étaient tranquillement chez eux à discuter de leur journée bien rempli mais c’était surtout cette dernière qui était la plus pipelette. Elle ne pouvait s’empêcher d’expliquer dans les moindres détails tout ce qu’il s’était passé lors de son audition sans oublier sa rencontre avec Camilla. La jeune femme avait des étoiles plein les yeux et un sourire des plus des radieux en cette soirée.

Sebastian, lui ne pouvait se résoudre à faire disparaître ce magnifique visage joyeux qu’arborait sa petite-amie. Il savourait chaque petites secondes supplémentaires de joie, il s’en empreignait pour qu’il puisse s’en rappeler dans plusieurs années quand il serait tout seul à se morfondre avec trois bouteilles de vodka et autres saloperies dangereuses pour la santé. Il repenserait à ces moment de bonheur qui ne reviendrait pas, il l’imaginerait avec un autre homme en train de rire comme elle le fait actuellement, le ventre rond et les pieds nus sur la plage à regarder les vagues d’un air rêveur...

 

- Seb... 

... à se demander si ce qu’elle attendait était un garçon ou une fille ? 

- Seb !

... Qu’elle prénom elle lui donnerait ? Anastasia ? Tuomas ? Thunder ? Brian ?

- SEBASTIAN !!

- Huh ?! Sursauta Seb, sorti de sa rêverie. - Excuse-moi j’étais perdu dans mes pensées... Dit-il avant de soupirer longuement.

- Je vois ça ! A quoi tu pensais ? Tu vas bien ? T’as l’air hyper tracassé...

 

 

- Ecoute Maya, faut que je te dise un truc, honnêtement je sais pas comment tu vas le prendre mais... Il faut que je te le dise une bonne fois pour toute.

- Héhé... Tu commences sérieusement à me faire flipper, là... Tu le sais au moins ? Fit Maya d’un air supposé être décontracté.

- Je... Commença Seb. - Pendant notre relation à distance, j’ai... j.. j’ai...

 

 

- Oh non putain, j’y crois pas... Lâcha direct Maya en se détachant de lui pour poser sa tête entre ses mains. - Non, non, non, non... Pas toi, t’as pas pu me faire ça, on est le premier avril donc tu me fais une farce, ça peut pas être autre chose. Tu vas pas dire ce que je crois que tu vas dire... Non, non, non... Seb était de plus en plus mal. Il l’a vit entreprendre ses exercices de respiration pour éviter ses crises de saignement, ça n’annonçait rien de bon et pourtant il fallait qu’il explique toute l’histoire de A à Z pour qu’elle comprenne vraiment la situation. 

- J’ai été à une soirée où Enzo mixait avec des chanteuses suédoises en compagnie des gars et Amaranth pour fêter la signature du contrat de ces derniers et y avait cette fille... ‘Fin je sais pas, j’étais vraiment très triste, j’étais au bout du rouleau. J’étais persuadé que je ne te verrai jamais en fin de compte puisqu’à chaque fois que j’attendais des nouvelles de ta part sur ton éventuelle venue tu esquivais le sujet. Pour moi tu n’étais pas autant investi dans la relation que je l’étais et ça me faisait vraiment mal. Bref, ce soir là j’étais vraiment pas bien, à voir tous ces couples autours de moi : Köylen et Caly, Sledge et Zup, Elios et Maïe... A chaque fois que je les voyais ensemble je pensais à toi et à ton absence surtout. Je savais que je plaisais à cette fille et qu’elle attendait quelque chose de moi. Alors sur le coup j’ai pas réfléchis, je l’ai emmené dans ma voiture, on a commencé à se chauffer mutuellement et...

 

 

- ... Seb, ferme-la, j’ai pas envie de t’entendre me raconter comment tu as baisé une autre nana pendant que j’étais à des milliers de kilomètres de toi.  Dit Maya faiblement. Elle se faisait violence pour ne pas déclencher une autre crise.

 

 

- J’ai pas été jusque là, elle a commencé à me faire une fellation mais rapidement je me suis retiré parce que je me suis rendu compte de la faute que j’étais en train de commettre ! J’ai repris mes esprits à temps. J’ai pensé à toi, malgré mes petits doutes sur notre relation je pouvais ne pas me résoudre à te blesser de la sorte. Je l’ai déposé à son hôtel et je suis rentré à Vantaa. Après cet événement je comptais mettre un terme à notre relation parce que je ne me voyais continuer à espérer te revoir. J’ai fais part de tout ça à Köy et pour sauver notre couple, il a dû m’avouer que tu prévoyais de venir me rejoindre. Que tu voulais me faire une surprise. Il ne m’a cependant pas dit quand tu comptais venir, mais dans tous les cas c’est Köy qui m’a empêché de faire la plus grosse connerie de ma vie.

 

 

- Pourquoi tu m’avoues ça un an après ? Réussit à dire Maya, la voix tremblante mais le cœur un peu moins lourd.

- Parce que la fille avec qui ça s’est passé sera à Coachella.  Lui dit Sebastian en la plaçant entre ses cuisses musclés et en la prenant dans ses bras.

- Boditrucmachinbidule, là ? 

- Ouais...

 

 

- C’est pour ça que tu étais tout bizarre pendant le reste de la soirée chez caly... Je comprends maintenant... Et moi qui pensais que c’était à cause de Köylen. En parlant de lui, si je comprends bien, c’est lui que je dois remercier, donc ? Dit Maya en se redressant. A la plus grande surprise de Sebastian, elle n’avait pas versé une seule larme. Ses yeux étaient un peu rouges mais sinon ils étaient secs. Il ne savait cependant toujours pas si c’était une bonne nouvelle ou non...

- Oui... Je le remercie chaque jour pour ça. Tu es la plus belle chose qui me soit arrivé et je suis prêt à accepter n’importe quoi pour que tu me pardonne mon écart.

- Oh ça va t’en fais pas, j’ai bien compris ce qu’il s’est passé. Je t’avoue que c’était ma hantise que tu finisses par te lasser et que tu me trompe avec une nana lambda mais le fait que tu aies résisté veut tout dire. Ça me fait juste chier qu’il ait fallut l’apparition de cette meuf pour que tu m’en parles. 

- Je sais je suis désolé. Ça m’a hanté chaque jour depuis mais maintenant je suis vraiment content que ça ait été dit, même si ce n’était pas dans les meilleurs conditions, je te l’accorde. Je t’aime plus que tout, t’es toute ma vie, Maya. 

- Je t’aime plus que tout moi, aussi... Mais deux choses : premièrement, si cette Bodibidule tente quoi que ce soit à Coachella, elle va goûter aux talons de mes Louboutins et deuxièmement, tu as dit tout à l’heure que tu serais prêt à accepter n’importe quoi pour que je te pardonne. Même si je t’ai déjà pardonné, je te retiens sur ce que tu as dit et je te ferai bientôt part de ce que je veux.

 

 

- Je sais pas ce que j’ai fais pour mériter une femme comme toi.

- Arrête avec tes niaiseries... Marmonna Maya tout en passant ses mains dans les cheveux de Seb. - C’est pas cette péripétie qui va nous briser, Seb. Il en faudra bien plus.