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    Dans la soirée, Helga alla chez Tea. Il fallait qu'elle s'assure que ce que lui avait dit Zupprika n'était qu'un stratagème pour l'éloigner de Sledge. Elle espérait que la grande blonde était chez elle ce soir. Il fallait à tout prix qu'elles discutent sérieusement à propos de tout ça.

     

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    Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle vit que la porte de son appartement était grande ouverte ! Elle entra en toquant et fut encore plus surprise lorsqu'elle vit que le logement était presque vide et qu'il y avait un peu partout des cartons fraîchement fermés ! 

     

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    Qu'est ce que ça voulait dire ? Tea partait... ? Sans même la prévenir ?!

     

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    Tea sorti à cet instant de sa salle de bain. Elle avait une mine épouvantable...

    - Tiens, Helga... Que viens-tu faire ici ? Demanda-t-elle en se dirigeant vers un de ses nombreux tas de cartons.

     

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    - Je... j'étais venue te parler. Mais qu'est ce que tu fais ?

    - Ça ne se voit pas ? Je m'en vais. Répondit la blonde faiblement.

    - Qu... Quoi ? S'exclama Helga, visiblement triste.

     

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    - J'ai démissionnée de Sibelius... Je rentre chez moi à présent. Je n'avais pas ma place là-bas de toute manière et j'ai assez perdu de temps.

    - Non... ne t'en vas pas, ne me laisse pas ! Comment je vais faire avec Sledge, moi ?

     

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    Tea se dirigea vers elle en riant toujours aussi faiblement, elle avait sûrement vidée toutes les larmes de son corps durant ces semaines.

    - Ah la la Helga... Même si je restais, il aurait fallu que tu te débrouilles seule à un moment. Je n'aurais pas pu être là tout le temps !

    - Je n'y arriverai jamais... Pas avec Zupprika. Commença à sangloter la rousse.

     

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    La grande blonde soupira avant de lui dire:

    - Ecoute, je vais peut être te surprendre en te disant ça mais... Si tu ne fais qu'accumuler les échecs en tentant de conquérir l'homme que tu crois aimer, laisse tomber. Ne fais pas comme moi, ne va pas aussi loin que moi, Helga ! C'est un conseil que je te donne ! Regarde-moi: je suis tombée amoureuse d'un mec pour qui j'aurais tout donné ! Je lui ait donné mon corps, croyant bêtement qu'il me tomberai dans les bras avec le temps; j'ai essayée d'éliminer cette Calypso qui comme par hasard, s'est retrouvée à faire son stage avec son groupe et j'ai enfin tenté d'être son idéal féminin ! Tu sais ce qui en a résulté de tout ça ? L'interrogea-t-elle ensuite.

    Helga, fit non de la tête. Cette journée était la journée des surprises désagréables pour la jeune femme. Elle était en train de parler de sa relation avec Köylen Pawelski...

     

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    -  Ça ! S'exclama la grande blonde en montrant son appartement quasi vide. - Je suis en ce moment même en train de payer pour mon égoïsme et ma méchanceté ! Et puis surtout, tout ce que je ne voulais pas voir se produire s'est finalement produit: Il s'est rapproché cette petite bouffonne, l'a protège et moi il me méprise ! Aujourd'hui, il accorderais plus d'intérêt à une vieille merde sèche qu'à moi... 

     

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    - C'était donc vrai... ? Tu as plagié Amaranth ? Demanda Helga d'une voix faible.

    - Oui. Répondit tout simplement son interlocutrice avec honte cependant. - Je te l'ai dit, j'étais vraiment prête à tout... Je le suis toujours d'ailleurs. Je n'ai même pas réfléchi à ce que je faisais... et aux répercutions que ça donneraient par la suite...

    - T... tu pars où ?

    - Je retourne chez moi à Vaasa, je vais me concentrer sur ma carrière de mannequin. Avec un peu de chance, je réussirai au moins dans ce domaine qui est celui que j'ai choisi. Puis j'oublierai peut être Köylen... Répondit la grande blonde sans grande conviction. Ce serait un travail énorme que d'oublier ce magnifique chanteur, surtout que du fait de sa célébrité, elle serait amenée à le voir très souvent à la télévision, dans les magasins et les magazines.

     

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    -  Mais c'est à plus de quatre cent kilomètres d'ici ! ! Je ne te reverrai plus ! S'affola Helga.

    - Comme si c'était la fin du monde ! Je ne suis pas irremplaçable tu sais ! Puis je suis une mauvaise fréquentation ! S'auto-insulta la jeune femme.

    - Tu es une fille bien Tea, je t'assure !

    La grande blonde regarda son interlocutrice comme si elle venait d'un autre planète. C'était la première fois qu'on lui disait ça !  

    - Arrête... Je fous la merde partout où je passe. J'ai dépassé les bornes avec ce clip. Puis tout le monde le pense, alors ça ne peut être que vrai. Dès que tu entends "Tea" tu as forcément "grosse pute" qui suit ! De plus, Köylen m'a dit des choses qui m'ont percutées. Je... Je l'ai définitivement perdu je crois, je pourrai faire n'importe quoi je ne l'aurai jamais... Il faut arrêter les conneries au bout d'un moment. J'ai passé l'âge, alors autant renter au bercail... Puis je sens que si je reste près de lui je ferai des choses que je regretterai encore plus.

     

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    - NON ! Protesta Helga. - Je me fous de ce que les autres pensent de toi ! Moi ce que je vois c'est une femme amoureuse qui a tout fait pour garder celui qu'elle aimait ! Comme moi je l'aurais fait avec Sledge ! Je t'admire Tea, tout ce que tu as fait pour cet homme est exemplaire ! Dommage qu'il ne l'ai pas interprété comme tel ! J'avoue que parfois tu me faisais un peu peur quand tu me parlais de ton plan, mais maintenant que je me retrouve dans une situation à peu près comme la tienne, je te comprends beaucoup mieux ! Zupprika est venue me mettre en garde contre toi, sache que je ne tiendrai pas compte de ses paroles et continuerai à te soutenir. Je suis vraiment désolée que ça n'ait pas marché avec Köylen. Il ne sait pas ce qu'il a raté.

     

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    Tea fut vraiment touchée que quelqu'un comprenne enfin dans quel but elle avait agit ainsi. Cela lui faisait énormément de bien d'entendre de telles paroles de la part de Helga. En l'abordant, elle ne s'était jamais dite qu'elles seraient aussi proche aujourd'hui. Elle était plutôt comme un bouche trou au début de leur relation, maintenant, elle venait de passer au stade d'amie et c'était un grand jour pour la grande blonde qui n'en avait jusqu'à maintenant jamais vraiment eu.

     

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    - Merci Helga. J'ai pensée des choses pas très sympas à propos de toi au départ mais ce n'est plus du tout le cas. On ne perdra pas contact, on se laissera nos coordonnées et je t'enverrai des billets de train pour que tu me rejoignes de temps en temps, d'accord ? Je ne te laisserai pas tomber comme tes pseudos "amis" qui t'oublient pendant leur stage. Cependant, suis mon conseil en ce qui concerne Sledge. Je ne voudrais pas que tu termines comme moi, voir pire. J'ai beau avoir de l'argent et quasiment tout ce que je veux, l'homme de mes rêves, je ne l'ai pas eu...

    - Merci pour ton conseil, mais je tiens trop à ce garçon pour le laisser filer entre mes pattes...

    Tea ne répondit pas, elle avait bien peur d'avoir créée une copie parfaite d'elle même... Voir même pire.