Quelques semaines plus tard.

Propane Nightmares avait pointé le bout de son nez aux Etats-Unis et s’était logé en deuxième place du top 50 américain. Ils étaient le nouveau phénomène européen Outre Atlantique. Cela fit bizarre au quintette de ne plus être dirigé par leur petite adolescente. Elle leur manquait beaucoup même s’ils étaient tout de même contents de retrouver Denn.

 

 

Amaranth de son côté avait sorti son deuxième single, Kuule Minua, une jolie balade inédite et non présente sur l’album, que le groupe avait dédié aux victimes d’Helga. Le titre s’était directement placé en première place, délogeant ainsi Watercolour. Mina avait programmé la tournée européenne du groupe et Enzo avait été choisi pour assurer la première partie. Ce dernier continuaient d’ailleurs de rencontrer un franc succès auprès des européens même s’il n’avait plus réussit à atteindre le sommet du top.

 

 

Cette nouvelle hérissa un peu le poil de Köylen qui comprit alors que cette face de pet allait passer plusieurs mois avec sa petite amie. Il se reprit quelque peu car ils devaient se faire confiance.

Ce soir, il était en compagnie de Kristina qui avait prit l’habitude de venir discuter avec lui dans sa chambre. Cette dernière était sur un petit nuage depuis que la gamine avait décampée. Elle pouvait mener sa séduction comme elle l’entendait. Elle allait lentement mais sûrement... Elle prenait son temps et Köy tombait dans son filet sans même s’en rendre compte. Il s’ouvrait de plus en plus à elle et elle savait qu’il était rare qu’il agisse ainsi. La seule personne hormis les Gen X à qui il s’était complètement ouvert n’était que sa petite amie et Kris comptait bel et bien faire partie de ce groupe de personnes, elle aussi...

- Tu n’as pas l’air bien... Tu veux parler ? Lui demanda-t-elle alors ayant bien remarqué qu’il n’avait pas l’air aussi loquace que d’habitude.

- Oh non t’en fais pas... Pas besoin. C’est juste Caly qui me manque. Ça fait déjà un mois qu’elle est partie et j’ai l’impression que la pièce est vide maintenant qu’elle n’est plus là. J’étais habitué à l’avoir contre moi le soir et le changement a été assez brusque, j’ai un peu de mal à m’y faire.

- Tu l’as dans la peau ou quoi ? Fit Kristina.

- Bah ouais, je l’aime.

 

 

- Je vais te dire une chose... Ne crois pas que je te fais la leçon hein, mais je pense que dans une relation, il ne faut pas toujours se donner à cent pour cent à l’autre car en cas de séparation, c’est extrêmement difficile de s’en remettre. On ne sait jamais ce qui peut se passer... Puis votre relation est assez récente non ? Ça fait combien de temps que vous êtes ensemble ?

- Ça fait huit mois et il y a vraiment un truc entre nous, je ne pense pas que tu puisses comprendre. Je pige ce que tu veux dire mais je crois que j’ai eu la chance de tomber sur mon âme soeur. Je sais que je peux lui faire confiance même si Enzo lui tourne autours et qu’il va l’accompagner durant sa tournée... Son visage s’assombrit à ce moment là. Kristina le remarqua bien évidemment et tenta alors de gratouiller là où ça faisait mal.

- Comme on dit, l’amour rend aveugle. Tu la sublime et la met sur un piédestal parce que tu es fou amoureux d’elle mais qui te dit qu’elle l’est vraiment ? Que ces sentiments sont vraiment réciproques ? Qui te dit qu’elle ne s’est pas servie de toi pour arriver à ses fins, c’est-à-dire propulser son groupe dans l’industrie de la musique ?

- Attends là, je rêve ou t’es en train d’insinuer que ma copine serait une profiteuse ? Alors je t’arrête tout de suite parce que Caly est tout sauf comme ça. Son groupe a percé parce qu’il était talentueux et ça serait arrivé qu’on se soit connu avant ou non. Fit Köylen d’un ton glacial.

- Je tente de te faire comprendre qu’il ne faut pas que tu te donnes à fond dans une relation de peur d’être déçu et de ne pas réussir à t’en relever et à en être dégouté. Du moins au début... Puis tu sais que l’amour peut être ce qu’il y a de plus dévastateur dans une vie. Ta petite amie est peut-être la huitième merveille du monde mais on ne peut jamais en être sûr... Il faut que tu fasses attention, c’est tout.

- Mouais... Merci pour ton conseil. Dit Köylen sans conviction.

- J’espère que je ne t’ai pas fait douter... Fit mine de s’inquiéter Kristina. En fait c’était exactement ce qu’elle voulait...

 

 

- Le problème c’est que depuis que je suis avec elle, je ne supporte pas qu’on l’approche et c’est pour ça que cet Enzo m’emmerde. J’aurai aimé que ce soit une vraie enflure plutôt qu’un type super sympa, serviable et pas moche en plus. J’ai beau dire à Caly que je lui fais confiance, dès que je les sais ensemble, je ne peux m’empêcher de me faire des films. Pourtant je sais très bien qu’elle ne me ferait jamais ça ! C’est juste ce putain de manque de confiance en moi qui me bouffe ! J’ai peur qu’elle trouve mieux ailleurs ! Parce que je suis loin d’être parfait, je peux être un véritable salopard quand je m’y mets et elle le sait. J’ai été un connard avec elle à la seconde où on s’est rencontré et ça me fout la flippe de me dire que l’entente avec Enzo a été immédiate, parce qu’elle pourrait rapidement se rendre compte qu’il est peut-être plus agréable que moi caractériellement et tout...

Kristina était vraiment contente, il commençait à lui faire part de ses véritables doutes.

- Si elle est vraiment faite pour toi, elle n’ira jamais voir ailleurs, mais encore une fois, ne te donne pas à cent pour cent si tu as ce genre de doute, histoire de te protéger émotionnellement. Mais sinon, de son côté, est-ce qu’elle te fait confiance ? Ça ne la gêne pas de te savoir avec moi lorsqu’elle n’est pas là ?

- Si un peu... En fait, je crois qu’elle se comporte comme moi. Elle essaye de faire des efforts pour contrôler sa jalousie et me faire confiance.

- Soit vous ne vous faites tout simplement pas confiance, soit finalement elle abuse de ta confiance en te faisant croire qu’elle n’est pas intéressée par Enzo mais derrière ton dos...

- Je t’arrête tout de suite ! L’interrompit Köy durement. – Je t’ai dit que Caly ne ferait jamais ça.

 

 

- Ah bon ? Répondit Kristina de manière ironique. – Alors pourquoi aurait-elle demandé à un DJ connu dans toute l’Europe et au delà d’assurer ses premières parties au lieu d’un groupe ou un artiste pas totalement connu de le faire ? Hm ?

- Bah pour être sûr d’avoir beaucoup plus de spectateurs et aussi parce qu’ils sont amis.

- Tu oublies que toutes les dates étaient déjà complètes avant qu’ils n’annoncent leur première partie, Köy... Enfin, ce ne sont que des suppositions tout ça... Loin de moi l’idée de semer la zizanie dans ton couple.

 

 

Köylen ne répondit pas mais il commençait sincèrement à se poser des questions. Cette conversation avait réussit à le faire se remettre en question sur son couple. Kristina n’avait pas tout à fait tort quand elle disait qu’on ne pouvait pas être sûre à cent pour cent que la relation que l’on vivait allait durer et que de ce fait, il ne fallait jamais prendre le risque de s’y impliquer à cent pour cent à moins d’être sûr d’être tombé sur la bonne personne. Cependant, Köy pensait jusqu’à présent que Caly et lui ce serait pour la vie mais il se réalisa soudainement assez naïf... Qui savait ce que la vie leur réservait ? De plus, cette histoire de première partie ne fit que renforcer ses doutes mais il voulait tout de même continuer de faire confiance à sa petite amie.

 

Calypso et son frère partageaient un après-midi ensemble dans le centre ville de Helsinki. Le soleil était au rendez-vous et cela faisait longtemps qu’ils n’étaient pas sortis rien que tous les deux. Ils étaient à Espa dans un coin tranquille du parc à discuter de tout et de rien, mais surtout à faire le bilan de ce qu’il s’était passé durant les derniers mois.

- Je ne pensais pas que cette année serait aussi riche en évènements. Dans l’ensemble c’était plutôt une bonne année tu ne trouves pas ? Demanda Calypso.

- Oui, c’est vrai... On est tous les deux casés et on a enfin percé. Le plus spectaculaire dans tout ça c’est la rapidité à laquelle tu as mûris, pikkusisko... [Petite sœur]. Tu fais beaucoup plus femme qu’avant, tu as l’air beaucoup plus forte aussi. Tu n’es plus celle que tu étais avant ton stage...

 

 

- Encore heureux que j’ai évoluée. Toi aussi tu as changé. T’es plus stable dans ta relation avec les filles, et surtout, tu es beaucoup moins protecteur envers moi. Tu continues de veiller sur moi mais tu me laisses prendre mes décisions toute seule et me soutiens quoi que je fasse. Tu crois que je ne me souviens pas de quelle manière tu m’épiais quand je faisais la connaissance d’Elios avant que je ne le présente au groupe ? Caly explosa de rire quand elle vit son frère rougir de gêne. – On a tous été contraints de grandir avec tout ces trucs qui sont arrivés. Ce n’est pas plus mal et on n’a pas finit de vivre des choses extraordinaires et d’autres trucs moins funky. C’est la vie, hein...

- Oui, t’as raison... Je voulais te demander quelque chose à propos de ton adoption. Lui confia le châtain foncé.

- Je t’écoute.

 

 

- Si jamais tu choisis d’aller à la rencontre de ta génitrice, est-ce que tu voudras bien que je t’accompagne ?

- Quelle question ! Pour rien au monde je n’irai à sa rencontre sans toi. Mais si tu veux tout savoir, je mets cette histoire de côté pour l’instant. Je n’ai pas encore décidé de ce que j’allais faire. Le plus important pour moi en ce moment c’est notre groupe et Köylen.

- Je t’admire, tu sais ? Je m’attendais à ce que ton passé te hante maintenant que tu en connais une partie mais tu sembles bien digérer le truc... Je me suis inquiété toutes ces années pour rien. Tu es bien plus forte que tu en as l’air.

- Je t’avoue que je ne m’attendais pas à entendre quelque chose de la sorte et ça m’a vraiment fait mal mais j’essaye de voir le positif dans tout ça et de continuer d’avancer. Puis avec ce qu’il s’est passé avec Helga et le début de notre carrière, je n’ai pas du tout eu le temps de penser à ça mais un jour je compte bien me pencher sur cette affaire. Je ne suis simplement pas prête à le faire pour le moment.

 

 

- Sache que je serai toujours là en cas de besoin. Je sais que tu le sais déjà mais j’aime te le rappeler. Dit Sledge affectueusement.

- C’est réciproque, Slash !

- Haha, le retour de ce surnom ! S’amusa Sledge. - Sinon, je m’étais trompé sur Köylen, apparemment. Marmonna-t-il ensuite. – Il a l’air plutôt réglo avec toi ! Que ça continue comme ça.

- Rah, toi... Soupira Caly avant de rigoler. – Tu ne changeras jamais complètement...

- Pas tant que je serai sur cette terre.

 

 

Caly se blottit contre son frère après cette réponse. Elle avait faillit le perdre et elle ne savait pas ce qu’elle aurait fait si il avait succombé à ses blessures. Elle resta dans cette position pendant un petit moment. Ils étaient silencieux et regardaient les nénuphars du lac en face d’eux et les gens qui étaient aussi allongés sur l’herbe à rire et discuter ou à jouer au frisbee. 

- Il y a quelque chose que je ne t’ai pas dit... Je pense que tu dois être la première à être au courant, mais il faut que tu gardes le secret jusqu’à ce que je l’annonce aux parents et ensuite aux autres. Avoua Sledge au bout d’un moment de mutisme...

- Oui...

- Zupprika est enceinte.

 

 

Calypso se redressa illico, sous le choc.

- T’as dit quoi ?! S’exclama-t-elle assez bas pour ne pas alerter les passants.

- Tu as bien entendu, p’tite tête... Tu vas avoir un neveu ou une nièce. C’est un peu soudain, je dois l’avouer. On ne s’y attendait vraiment pas mais je crois que c’est l’une des plus belles choses qui m’arrive.

- Je suis tellement contente pour vous ! Dit-elle en l’enlaçant. Elle était vraiment sincère. L’arrivée de ce bébé ne serait que bénéfique pour son frère et sa petite amie. C’était vraiment la nouvelle du siècle ! Si elle s’écoutait, elle danserait la polka devant tout le monde, mais sa conscience lui disait qu’elle n’avait pas besoin de se ridiculiser, surtout qu’elle était à présent une personnalité donc il lui fallait un minimum de crédibilité...

- Merci, ma puce. Dit Sledge, heureux qu’elle prenne aussi bien la nouvelle. En même temps il ne la voyait pas réagir autrement. – Elle n’en est qu’à un mois et demi de grossesse environs pour l’instant. J’attends qu’elle atteigne les trois mois pour l’annoncer à tout le monde. C’est plus prudent.

- Je comprends... Purée j’y crois pas, tu vas êtres papa. Dit Caly, un sourire bête au visage. – Mais vous arriverez à gérer avec les concerts, la préparation du prochain album etc. ? On va avoir un rythme assez speed...

- Oui, on en a parlé... Pendant les trois mois de tournée qu’on va entamer dans quelques jours, elle ne nous suivra que durant les dates en Scandinavie. Ensuite, si tout se passe bien et qu’on a l’autorisation d’aller à Londres pour la préparation de l’album, on se prendra un appartement et elle accouchera dans le même hôpital où je suis né. Ça ne fait qu’une semaine qu’on est au courant et on est déjà au point.

- Ça ne m’étonne pas de vous... En tout cas ce bébé sera magnifique. J’ai hâte de voir sa bouille !

- Moi aussi... Bon là, il doit plus ressembler à une larve qu’autre chose mais je l’aime déjà. Tu voudras bien être sa marraine ? Demanda-t-il ensuite avant d’exploser de rire face à l’énorme sourire de sa sœur.

- UN PEU MON N’VEU !! Et il n’était pas voulu le jeu d’mots ! J’parie que ce sera un garçon d’ailleurs ! Vous avez déjà des idées de prénoms, par curiosité ?

- Oui, pour un garçon on pensait à Asbjörn et pour une fille on n'est pas encore d'accord.

 

 

- J’adhère totalement ! C'est un prénom sublime... Reste plus qu’à attendre avant de pouponner, maintenant ! Je vais lui composer une chanson tiens... !

Sledge était vraiment heureux de voir sa sœur si contente pour lui. Il savait avec certitude qu’elle serait une super tante et marraine avec son futur enfant. Lui-même était plus que content de ce qui lui arrivait. Cet enfant était l’une des plus belles choses que sa petite amie lui ait offerte. Ce petit être n’était pas encore né que déjà, il se sentait père.

5 jours plus tard,

 

 

Dans deux jours, la tournée Européenne d’Amaranth débutait et le quintette était littéralement excité. Il leur restait cependant quelques petits trucs à régler comme par exemple, le nombre de titres que performerait Enzo lors de leur tournée.
Ce fut pourquoi Caly, qui venait d’avoir son permis il y a un peu moins d’un mois, emprunta la voiture de ses parents pour se rendre à l’appartement Helsinkien de son ami franco-américain. Elle avait ensuite pour projet de rejoindre son petit ami à Vantaa pour passer une dernière soirée avec lui avant de partir pour Göteborg, en Suède, pour les préparatifs du premier concert de leur tournée.

 

 

Arrivée devant l’appartement du grand blond, elle se gara et entra le code qu’il lui avait donné pour débloquer la porte. Ce n’était pas la première fois qu’elle venait chez lui mais jusqu’à ce jour, elle n’y était jamais allée seule. Elle n’était pas spécialement stressée mais Köylen risquait de l’étriper s’il était amené à le savoir. Elle s’était dit qu’elle ne lui dirait rien s’il ne lui demandait pas ce qu’elle avait de sa journée... Elle ne voulait pas lui mentir.

 

 

Enzo, lui, était plutôt nerveux de recevoir la jeune femme chez lui. C’était la première fois qu’ils ne seraient que tous les deux dans son appartement et il savait que cette situation allait mettre son envie de lui faire du charme à grande épreuve. Quand il l’entendit sonner, il s’assura que ce n’était pas trop le bordel chez lui et qu’il était présentable.

- Salut, Caly ! La salua-t-il en lui souriant sincèrement.

- Coucou, Enzo ! Tu vas bien ? Pas trop nerveux pour la tournée ?

 

 

- Tu plaisantes, j’ai vraiment hâte d’y être, je sens que ça va être génial ! S’exclama-t-il en la laissant entrer.

Ils se dirigèrent vers son bar tout en continuant de discuter et rire. Enzo adorait la compagnie de la petite brune. Elle était simple, facile à vivre et foutrement belle ! Il lui servit un petit verre de Manzana Verde.

- Je vais pas trop forcer sur l’alcool, je conduis jusqu’à Vantaa après. L’informa-t-elle tout de même après l’avoir remercié pour la boisson. Enzo devina aisément qu’elle allait chez Köylen après et cela le refroidit quelque peu... – Alors on voulait savoir combien de titres tu voulais performer pendant tes premières parties ? Sachant que tu as trois quart d’heure à meubler.

 

 

- Hm... Pour trois quart d’heure, je peux faire cinq-six titres à peu près. Lui répondit-t-il.

- Pas de soucis, je transmettrai ça aux autres. Tu as des exigences particulières ? Est-ce que tu aimerais inviter un artiste sur scène pendant l’une des dates de la tournée par exemple ? Lui demanda-t-elle ensuite.

- Oui, je pensais travailler avec une artiste en effet...

- Pas de souci, c’est qui ? Et à quelles dates, qu’on s’organise ?

- A toutes les dates, et cette artiste s’appelle Calypso Hietala.

- Quoi ? Tu plaisantes ? Mais je ne peux pas faire la première partie puisque je suis la frontwoman du groupe. Je dois arriver en même temps qu’eux.

 

 

- Non je suis sérieux, et je sais très bien que tu ne pourras pas apparaître sur scène mais j’aimerais bien que tu interprètes une autre version de Stormande Hav et I like en studio. Je mixerai en live lors des premières parties. Je sais que tu parles assez bien le suédois pour chanter comme il faut et pour être honnête, je voulais que ces titres soient interprétés par toi à la base.

- Euh, wow. Dit simplement Caly en réfléchissant à la proposition. Elle n’avait jamais chanté sur de l’électro et elle se dit que ça pourrait être une bonne expérience, surtout qu’Enzo faisait de la bonne musique dans ce genre. – Bon, bah j’accepte ! Merci pour la proposition. Elle ne dit rien sur le fait qu’il avait d’abord pensé à elle pour les interpréter en premier lieu mais cela la toucha tout de même.

 

 

- Merci, ça me fait plaisir que tu acceptes, j’espère que cette expérience te plaira. Dit-il sincèrement, extrêmement heureux qu’elle accepte de travailler avec lui.

- Merci à toi de me faire assez confiance pour que je chante sur tes chansons. Répondit-elle souriante.

Ils discutèrent une dizaine de minutes supplémentaires sur d’autres détails de la tournée avant que Calypso ne décide de prendre congé. Enzo décida de la raccompagner jusqu’à la porte de son bâtiment.

 

 

- Bon et bien, on se voit dans deux jours ! Dit-il en la prenant dans ses bras pour lui dire au revoir.

 

 

Un peu plus loin, à leur insu, les vautours de la presse people se dépêchaient de prendre des clichés de cet échange pour alimenter les torchons et peut-être révéler le scoop du moment.