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Brian et Mila s’activaient dans leur maison comme jamais pour que tout soit parfait pour l’arrivée de Calypso. Il était très tôt et ils n’avaient pas réussi à trouver le sommeil tellement ils étaient à moitié stressés et excités d’enfin connaître ce membre de leur famille tant recherché.

Une demi-heure plus tard, ils virent Maya et Köylen débarquer dans le salon qu’ils venaient tout juste de mettre en ordre.

 

 

- Tiens, vous êtes déjà debout ? Constata leur fille assez surprise de les voir là de bonne heure. - On va y aller, nous ! Les informa-t-elle ensuite, toute contente comme Köylen qui arborait un énorme sourire.

 

- Déjà ? Vous prenez pas un p’tit déj’ avant ? Leur proposa alors la mère de famille.

- Non, on le prendra avec elle, ici ! Son avion va atterrir en avance, en plus !

- Ok, bah allez-y, on vous attend ! Dit alors Brian en tentant de cacher son excès de joie. - Et faites gaffe sur la route !

- Il est cinq heures et demi du mat’, y a personne sur la route à cette heure-là !

- Ouais bah justement, t’as tendance à rouler comme une ouf quand la route est libre et vu comme t’es heureuse que Calypso arrive, tu vas vouloir arriver là-bas plus rapidement ! Lui fit remarquer son père.

 

 

- Mais arrête, tu vas faire flipper Köylen ! C’est la première fois que je suis au volant avec lui ! Se plaignit-elle.

- T’inquiète, je te fais toujours confiance ! Le rassura-t-elle, non sans avoir bien rigolé. - ¡Vamonos!

  

Et sur ces mots, ils sortirent joyeusement de la maison pour monter dans le 4x4 des parents de Maya, laissant ces derniers dans une espèce d’état second.

 

 

- C’est vraiment en train d’arriver, Brian... Calypso sera avec nous dans moins d’une heure. J’arrive toujours pas à y croire !

- Moi non plus, j’ai l’impression d’être en plein rêve, là...

- J’ai tellement hâte.

- Moi aussi, ma chérie...

 

☠ ☠ ☠

 

 

 

Après quinze longues heures de vol dont une escale d’au moins trois heures à Paris, Calypso foula enfin le sol de la République Dominicaine, son étui à guitare confortablement accroché à son dos et une petite valise à la main.

Elle n’était pas fatiguée pour autant puisqu’elle avait passé la totalité des vols à dormir paisiblement dans son petit lit en première classe.

 

 

Elle n’eut même pas besoin de chercher Köylen et Maya à son arrivée dans le hall de l’aéroport car cette dernière se jeta littéralement sur elle en guise de salutation. Caly ne put s’empêcher de rire face à tant de fougue de la part de son amie !

 

- J’suis trop contente que tu sois là ! On est enfin au complet ! Tu as fait bon voyage ??

- J’étouffe !!! Dit-elle, la tête contre sa poitrine.

 

 

- OOPS Désolée !! Maya la libéra, non sans rigoler face à ses propres pitreries.

- Un jour tu vas me tuer avec tes câlins, toi ! Lui fit remarquer Calypso en remettant ses cheveux en place.

 

 

Et puis elle vit enfin Köylen s’approcher d’elle. Ils souriaient tous les deux, visiblement très heureux de se revoir après ces quelques jours séparés.

Sans dire un mot, le grand brun prit Calypso dans ses bras avant de l’embrasser passionnément sous le regard bienveillant et ravie de Maya. Cette dernière était limite en train de sautiller sur place.

 

- Tout est enfin en ordre... Lui dit-il après leur échange passionné. - Je suis tout à toi... et pour de bon. Enfin, si tu veux encore de moi, bien sûr.

 

Caly ne répondit pas par des mots mais par un autre baiser brûlant et langoureux auquel Köylen répondit avec plaisir mais surtout avec soulagement et un bonheur intense.

Il était tellement heureux d’avoir une seconde chance avec Calypso qu’il avait envie de pleurer. Il comptait bien passer chaque jour de sa vie à lui prouver à quel point il l’aimait. 

Caly, elle, était tout aussi heureuse que lui. Jamais elle n’aurait cru qu’elle aurait trouvé la force en elle pour le pardonner et lui donner une seconde chance... mais l’amour qu’elle lui portait était bien plus fort que ce qu’elle pensait et elle était persuadé que leur avenir s’annonçait radieux.

 

- Bon c’est pas tout, les amoureux, mais nous sommes attendus à la casa ! Leur rappela Maya, énergique comme jamais en prenant la valise posée à côté de Caly.

 

 

Les deux tourtereaux arrêtèrent leur échange, se regardèrent amoureusement et suivirent Maya jusqu’au 4x4, main dans la main.