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♫ Jesper Kyd & Lorne Bafle - AsC Revelation Main Theme ♫
Une demi-heure plus tard,
C’était d’un pas décidé qu’Helga se dirigeait vers la salle de classe où les deuxièmes années venaient d’achever le dernier examen de l’année en cours. Il y avait une sacré effervescence dans les couloirs de l’académie, tous les étudiants semblaient très joyeux et pas le moins stressé par les examens. Arrivée en face de la porte de la salle, elle posa son oreille contre elle pour être sûr qu’il s’agissait bien du bon endroit et que Sledge était bien là.
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Pendant ce temps, Wil avait été reçu par le commissaire Antero Lilja. Le jeune homme lui avait tout expliqué de A à Z en insistant bien sur le fait que Helga était érotomaniaque.
- Vous avez une expertise officielle pour sa maladie ?
- Non, mais j’ai étudié ça en cours et elle présente toutes les caractéristiques. Ecoutez, je vois bien à votre visage que vous ne me prenez pas au sérieux, mais je vous certifie qu’elle est dangereuse ! Elle est armée et se dirige vers l’académie Sibelius pour commettre un meurtre ! Outre le fait qu’elle se drogue ou qu’elle soit malade mentale, elle est sur le point d’exécuter quelqu’un !
- Ecoutez monsieur, j’ai beaucoup de travail aujourd’hui. J’ai déjà eu affaire à des zigotos qui nous ont fait nous déplacer pour rien et je n’ai pas de temps à perdre avec cette histoire. Beaucoup de jeunes possèdent une arme dans notre pays, ceci est légal s’ils ont un permis. Je pense que cette fille s’est foutue de votre tête et l’Académie Sibelius est très bien protégée contre les malfrats.
- Mais pourquoi ne me croyez-vous pas ? Je tente de sauver la vie de mes amis ! Vous êtes mon seul recours pour que cette histoire prenne enfin fin ! Vous êtes la police, merde ! Qu’est ce qu’on va devenir si même vous, vous ne foutez rien quand on vient vous trouver ?! Vous voulez qu’on fasse la justice nous même ?! Il s’agit de la petite amie de Sledge Hietala et lui-même est en danger, figurez vous. Il est l’objet de ses désirs et Helga est à présent prête à tout pour l’avoir ! IL FAUT AGIR ! VOUS N’ALLEZ PAS ATTENDRE QU’ELLE LES DESCENDE POUR BOUGER VOTRE PUTAIN DE CUL ?? Se mit à hurler Wilhem à bout de nerfs.
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Sledge, Zupp et leurs amis profitaient de ce dernier jour dans l’Académie pour discuter avec leurs amis. L’aventure Sibelius prenait désormais fin. Ils ressassaient leurs nombreux souvenirs en commun. Ils riaient beaucoup. Cette ambiance manquerait pas mal aux tourtereaux mais une nouvelle vie commençait pour eux et ils avaient vraiment hâte de voir ce que leur réservait l’avenir.
Alors qu’ils écoutaient une nouvelle blague vaseuse de Zakaria, ils furent interrompus par l’entrée d’Helga dans la pièce. Son arrivée jeta un froid glacial dans l’atmosphère. Tout le monde se retourna vers la nouvelle arrivante et les sourcils du frère de Caly se froncèrent violemment. Il pensait être débarrassé d’elle. Il avait espéré ne plus la voir.
- Qu’est ce que tu veux ? Lui demanda-t-il d’un ton des plus désagréables en s’approchant d’elle.
- J’ai comprit, Sledge. Commença Helga, d’une voix claire et posée. – J’ai comprit ce que tu ressens... Je sais que tu as toujours eu envie d’être avec moi mais que tu n’as jamais eu l’audace de me l’avouer. Que toutes les fois où tu m’as repoussé était un signe que tu m’envoyais pour me faire comprendre le contraire.
- T’es complètement barje, Helga. Dégage d’ici s’il te plaît et oublies moi une bonne fois pour toute, putain ! Il avait beaucoup de mal à garder son sang froid et tout le monde dans la pièce était sans voix.
- Je ne t’en veux pas tu sais. Fit doucement Helga en portant sa main à la poche arrière de son jean. – Je sais qui t’empêche de manifester ton attirance pour moi, et crois moi... Je vais tout arranger. Dit-elle enfin en sortant son arme.
A la vue du 9 mm, tous les étudiants crièrent d’effroi. Sledge repensa immédiatement à la conversation qu’il avait eu avec Wilhem. Il avait bel et bien réussit à cerner Helga et il s’en voulait de ne pas l’avoir totalement prit au sérieux. Il fallait qu’il essaye de prendre la situation en main. Il en allait de sa propre vie, de celle de ses amis et surtout de sa petite amie.
- Helga, écoute... Pose cette arme, on va discuter, ok ? Ce n’est pas la meilleure solution.
- Bien sûr que si. On sait très bien tous les deux qu’on ne pourra pas être réuni si je ne tue pas Zupprika. C’est elle qui nous empêche d’être ensemble. Alors on va s’en débarrasser et on sera enfin heureux tous les deux. Je le fais pour nous, Sledge. Tu verras, on s’en ira loin d’ici et on vivra notre vie ailleurs, loin de tout ces parasites ! Tu pourras enfin être toi-même et m’aimer.
Sledge allait répondre quelque chose mais il vit Helga pointer son arme vers sa petite amie. A partir de cet instant, tout alla très vite : il ne réfléchit plus un instant et se plaça devant elle pour la protéger. Malheureusement, Helga tira à ce moment là et ce fut lui qui prit la balle. Les autres étudiants crièrent comme jamais et Sledge s’écroula lourdement sur le sol, inerte. Son sang coulait à flot...
- NOOOON !!! S’égosilla Zupprika en tentant de le relever. – Oh mon dieu, Sledge !! Reste avec moi, me laisse pas ! Non !! Elle pleurait à chaude larme. – Re... Regarde ce que tu as a fait ! MONSTRE !!!
Helga était dans un état second. Elle mit quelques secondes avant réaliser ce qu’elle venait de faire. Elle venait de tirer sur l’homme qu’elle aimait. Elle avait foutu son plan en l’air. Il allait mourir (ou était déjà mort...) et il ne serait plus avec elle. Elle se dirigea d’un pas de zombie vers la sortie, le regard vide et s’adossa au mur du couloir pour reprendre ses esprits. Le bruit de la détonation n’était bien évidemment pas passée inaperçu et les élèves qui la virent avec l’arme se mirent à crier et à courir de peur d’être une cible.
Dans un élan de folie, Helga qui n’avait à présent plus rien à perdre puisqu’elle venait de perdre la seule chose qu’elle voulait dans cette vie, décida de vider son chargeur sur les malheureux étudiants qui avaient la malchance de croiser sa route. Ce fut ainsi que commença une longue partie de « chasse ».
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Au même moment dans le commissariat,
- Ecoutez monsieur, vous allez vous calmer tout de suite ! Je...- Commissaire ! S’exclama soudainement un policier en faisant irruption dans le bureau de son supérieur. Il semblait affolé. – Il semblerait qu’une fusillade ait éclaté à l’académie Sibelius, nous avons reçu l’appel de l’un des professeurs. Une jeune femme serait en train de tirer sur tout ce qui bouge, il y aurait déjà plusieurs morts, on vient d’envoyer les unités sur place ainsi que des ambulances. Vous devez vous rendre là-bas immédiatement !
- Oh non... Il est peut-être trop tard. Non... Se mit à pleurer Wilhem en s'affalant lourdement sur la table du commissaire. Ce dernier se sentit vraiment mal de ne pas l’avoir prit au sérieux.
- Pardonnez-moi de ne pas vous avoir fait confiance. S’excusa-t-il même s’il était conscient que ça ne changerait pas les choses. Il devait maintenant agir pour éviter qu'Helga soit intercepté le plus rapidement possible. – Venez avec moi, nous n’avons plus une seconde à perdre.
Ils se rendirent donc sur le lieu où la rouquine continuait de sévir. Wil avait une énorme boule au ventre et avait très peur de découvrir le carnage qu’elle avait créée.
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Calypso ne se doutait absolument pas de ce qui était en train de se passer à Sibelius. Elle était en train de travailler avec les GEN X. Ces derniers venaient à peine de terminer l’enregistrement d’une émission musicale dont ils étaient les invités.
Alors qu’ils regagnaient le parking pour rentrer à Vantaa, Caly reçut l’appel de Maïe. Elle décrocha rapidement.
- Hei, Zhu’, comment ça va ?
- Tu... Tu n’es pas au courant de ce qu’il vient de se passer à Sibelius ? Tu n’as pas écouté la radio ou regardé la télé ?
- Non, je bosse. Mais qu’est-ce qu’il se passe ? Tu me fais flipper !
- Helga a pété un boulon ! L’informa la petite amie d’Elios. – Elle est en train de tirer sur les étudiants... Sledge et Zupp font peut-être partie des victimes, on ne sait rien pour le moment.
- QUOI ??? Hurla carrément Calypso qui s’arrêta carrément de marcher, littéralement sous le choc.
- Viens le plus vite possible, s’il te plaît. Je suis en route avec les jumeaux, Elios nous rejoint aussi. Il est également sur la route. Apparemment, l’académie est encerclée par les flics, ils mènent une opération pour l’arrêter.
- Oh mon dieu... Se mit à pleurer la petite ado. – J’a... J’arrive. On est à Espoo, on sera là dans vingt minutes. L’informa-t-elle. En raccrochant, elle vit tous les yeux posés sur elle. Köy se précipita vers elle pour la questionner. Elle leur expliqua alors ce qu’elle venait d’apprendre. Tout le monde semblait tomber des nues et Köy ne se fit pas prier pour l’emmener à Helsinki en essayant de la réconforter en priant pour que son frère, ses amis et tous ces étudiants soient saints et saufs face à la folie meurtrière d’Helga.